Indigné par l’état de dégradation avancée de l’école publique Mamadou Lamine Diarra de Djicoroni-Para, Moussa Camara, un ancien élève de l’établissement a lancé sur les réseaux sociaux un cri de cœur. Il appelle anciennes et anciens de l’école, parents d’élèves, membres du Comité de Gestion Scolaire (CGS), Centre d’Animation Pédagogique (CAP) de Sébénicoro, autorités municipales de la commune IV à agir vite pour sauver ce qui reste de ce patrimoine.
L’école publique fondamentale de Djicoroni-Para, baptisée depuis peu ” École Mamadou Lamine DIARRA”, se meurt ! Communément appelée “L’école du fleuve” ou ” Bada Ecole So” en raison de sa proximité avec le fleuve Niger, elle est dans un état de décrépitude avancée. En effet, c’est avec un pincement au cœur que j’ai établi ce matin le triste constat au détour d’une promenade dominicale.
De l’école coquette pour laquelle on avait les yeux de Chimène tant pour la propreté que pour la qualité de l’enseignement qui la caractérisaient, elle ressemble aujourd’hui aux vestiges d’un bâtiment colonial. Pis, elle est devenue le repaire des petits drogués et autres aspirants bandits. Dommage ! (Les images jointes à ce post pourraient vous édifier un peu).
Devant ce spectacle, pour le moins inquiétant, j’ai été parcouru par un sentiment à la fois de révolte et de culpabilité. Oui, je partage la responsabilité de cette situation avec les milliers de cadres (entre autres directeurs généraux, responsables de projets et ministres) qui y ont fait leurs humanités.
Alors, anciens et anciennes de l’école, parents d’élèves, membres du Comité de Gestion Scolaire (CGS), Centre d’Animation Pédagogique (CAP) de Sébénicoro, autorités municipales de la commune IV, indignons-nous et agissons vite pour sauver ce qui reste de notre “patrimoine” !
Ceci est le cri du cœur d’un produit de l’école.
Moussa Camara
Source : Le Challenger