Fermées depuis la fin du mois de mars pour raison de pandémie de la maladie à coronavirus, les écoles rouvriront à partir du 2 juin prochain. L’annonce a été faite le samedi 9 mai par le ministre de l’Education nationale, le Pr Mahamadou Famanta, dans une déclaration diffusée à la télévision nationale.
C’est l’une des principales décisions prises à l’issue du conseil extraordinaire de défense qui s’était tenu à Koulouba le vendredi 8 mai sous l’égide du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta.
L’annonce a été faite par le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Pr Mahamadou Famanta, qui a précisé que cette réouverture ne concerne que les classes d’examen du fondamental, du secondaire (général et technique), de l’enseignement technique et professionnel ainsi que les IFM.
La reprise des cours dans les écoles, assure le ministre de l’Education, se fera dans le respect strict des mesures barrières contre la pandémie du Covid-19 aussi bien dans les salles de classe que dans les lieux de regroupements des élèves et des enseignants (dispositif de lavage de main, port du masque et distanciation sociale). Toute chose qui permettra de rassurer les parents d’élèves d’envoyer leurs enfants à l’école. Une décision qui ne laisse aucun doute quant au sort de l’année scolaire pour les autres classes, les universités et les grandes écoles.
Cette annonce des autorités en charge de l’Education constitue un soulagement pour les élèves en classe d’examen et leurs parents, mais qu’en sera-t-il pour les autres élèves et étudiants qui sont obligés de rester encore à la maison. Ce qui fait penser à certains parents d’élèves que cette année sera blanche pour leurs enfants, car juste après les examens de fin d’année ce sera les congés scolaires. Mais toutefois, il reste l’épineuse question de la grève de la synergie des syndicats des enseignants qui paralyse l’école depuis le début de l’année scolaire.
Une perspective qui laisse entendre que l’année scolaire 2019-2020 sera sauvée partiellement.
Paul Y. N’GUESSAN
Souce: Bamakonews