Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Echanges de vérité entre Bah N’Daw et la communauté malienne en Côte d’Ivoire

 Le président de la Transition, Bah N’Daw, a rencontré, lundi, à Abidjan, la communauté malienne vivant en Côte d’Ivoire, pour clarifier les missions de la Transition et partager, avec elle, certaines préoccupations auxquelles le gouvernement s’attèle à trouver des solutions.

 

Ces échanges, en marge de l’investiture du président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, ont été pour nos compatriotes, de s’informer de la situation sociopolitique du Mali. Ils sont estimés à 65% de toute la diaspora malienne, si l’on en croit l’ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire, Ousmane Ag Rhissa.

Le président de la Transition les a invités au respect des gestes barrières pour se protéger contre la Covid-19. Il a invité les Maliens de Côte d’Ivoire à pousser dans la bonne direction pour atteindre les objectifs de la Transition, la poursuite de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, la lutte contre le terrorisme, la corruption et l’impunité mais, aussi, l’organisation d’une élection libre et transparente à l’issue de laquelle, il doit passer le pouvoir à un président démocratiquement élu, conformément à la feuille de route de la Transition.

Sans langue de bois, M. N’Daw a fait savoir à la communauté malienne ne pas vouloir perdre du temps dans le superficiel. «Le diable est dans le détail», a-t-il dit, invitant nos compatriotes à dépasser « les considérations politiciennes et à œuvrer à la réussite de la Transition ».

Pour lui, il a été investi d’une mission fondamentale, qu’il entend réussir avec l’accompagnement des communautés maliennes à l’extérieur. Il a, également, déclaré qu’il ne « démissionnera pas de (sa) fonction et l’assumera, jusqu’au bout », avant d’exhorter nos compatriotes à respecter les lois du pays d’accueil.

Sur les mouvements de grève dans l’Administration publique, il a dit : « Le pays est en train de sortir d’une crise et certains se permettent d’enclencher des mouvements de débrayage ».

Aux interrogations légitimes de nos compatriotes vivant en Côte d’Ivoire, le président a instruit le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Alhamdou Ag Ilyene, d’apporter quelques éléments de réponse sur les efforts d’anticipation du gouvernement à gérer les difficultés d’obtention de la carte d’identité biométrique ou Nina par des Maliens de la diaspora, de façon générale.

Le ministre en charge des Maliens de l’Extérieur a clairement expliqué qu’une loi d’août 2006 a institué la carte Nina pour mieux protéger les Maliens et combattre le terrorisme. Il ressort des explications du ministre que la carte d’identité consulaire n’est plus acceptée dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Il a invité nos compatriotes à l’unité, à la cohésion et à taire les divergences qui transparaissent dans la création des nombreuses associations faitières. Désormais, on va créer la Confédération des associations des Maliens de l’Extérieur, selon le ministre.

Nos compatriotes ont apprécié cette opportunité de discussions avec le chef de l’Etat. Ils ont exprimé ce sentiment par la voix de leur porte-parole, le président du Conseil de base des Maliens de la Côte d’Ivoire, Hamet Diawara. Celui-ci a, également, rappelé les bons rapports que nos compatriotes entretiennent avec leurs hôtes du pays d’accueil.

BD/MD

Source : (AMAP)

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance