Le rapport de 23 pages publié ce 11 mars sur le site du département américain aux affaires étrangères détaille les pratiques inacceptables des droits humains au Togo. Ce rapport rédigé en anglais relève des points importants suivants:
*Le meurtre du jeune mécanicien de 12 ans Issifou Moufidou en décembre 2018 par des membres de force de sécurité.
Les résultats des enquêtes interminables sur les crimes commis par les forces de l’ordre et de sécurité dont les résultats ne sont jamais communiqués
* L’arrestation musclée des membres de la sécurité du président du PNP, Me Tikpi Salifou Atchadam à son domicile suivi de la confiscation de leurs téléphones portables sans autorisation légale à la recherche d’informations , fouille de la maison du président du PNP et de leur incarcération au SRI puis déferrement à la prison civile de Lomé
* La modification de la loi » Bodjona » à l’assemblée dans le but de restreindre les droits de manifestation. Malgré le rappel à l’ordre par le Rapporteur spécial des droits de l’homme à l’ONU dans sa lettre adressée aux autorités togolaises en septembre 2019, rien n’est fait pour corriger le tir.
* Les arrestations arbitraires, la surpopulation dans les prisons, restriction des visites aux prisonniers, la prise en charge alimentaire insuffisante, l’accès aux soins limité, la question des detenus politiques etc…..
* Les règles democratiques en matière d’interpellation des prétendus criminels pas très respectées, l’accès à un Avocat très limité ou pratiquement inexistent.
* Les tueries arbitraires, la violation de la vie privée des citoyens, le non respect des droits de la femme, l’incapacité des autorités à poursuivre les responsables d’actes criminels , tortures, traitements inhumains et dégradants dans les prisons, au SCRIC ( Service Central de Rensei Renseignement et d’investigation Criminelle )…
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