Des organisations de la société civile (OSC) ne sont pas restées en marge de la célébration de la journée internationale des droits humains. Elles ont organisé un grand meeting pour dénoncer des violations flagrantes des droits humains au Mali.
Des centaines de militants et sympathisants du Collectif pour la défense de la République (CDR), de l’association des conducteurs des tricycles du Mali, des activistes et les Associations pour le Mali (APM) de Mohamed Ali Bathily, ont pris d’assaut hier lundi la Maison de la Presse pour commémorer la journée internationale des droits humains. Au cours de ce rassemblement, des informations ont été données aux participants sur la situation des droits de l’Homme au Mali. Selon les organisateurs, les droits des Maliens sont violés à
tous les niveaux.
Les différentes interventions ont permis aux participants d’être éclairés sur la situation de droits de l’Homme au Mali. Pour le porte-parole du CDR, Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath, le droit à la santé, à l’éducation, à la sécurité, à l’emploi, au logement,…ne sont pas respectés par les autorités maliennes. Une situation que les acteurs de la société civile comptent changer dans l’avenir en mettant en place une plateforme pour veiller permanemment à la bonne gestion des affaires du pays et au respect des engagements internationaux par l’Etat malien.
Ce meeting a servi de cadre pour informer les participants sur l’importance de la journée du 10 décembre.
Le président des APM, Me Mohamed Ali Bathily, ancien ministre, n’a pas pu s’empêcher de condamner les répressions des marches des partis politiques de l’opposition. A l’en croire, cet agissement des autorités maliennes n’explique en rien que par leurs méconnaissances du sens de la République. Pour mettre fin à cette ignorance des gouvernants, ces organisations envisagent de déclencher une désobéissance civile à partir du 31 décembre 2018.
Youssouf Coulibaly
L’Indicateur du Renouveau