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Droit de réponse Au nom d’Allah le clément et le miséricordieux !

Bamako, le 5 Octobre 2018

A Monsieur A.B. Haidara, Journal Mali Aujourd’hui

Suite aux multiples “articles” que vous avez “consacrés” à ma personne, je viens par la présente vous demander de bien vouloir rétablir la vérité.

Je me suis résolu, à mon corps défendant, à exercer mon droit de réponse, par respect pour vos lecteurs. Sinon, je sais ce que pensent de vous la majorité de vos confrères.

Décidément, monsieur, je suis au centre de toute vos attentions, sans pour autant que vous vous donnez la peine, une seule fois, de prendre mon avis.

“Pour mauvaise gestion et malversations financières, le Directeur de la BCI-Mali Sékou Mamadou Barry communément appelé M. 10% enfin limogé”, “M. Ousmane Thiam pressenti pour remplacer M. 10% à la tête de la BCI”. L’un des premiers principes du journalisme, est le contradictoire. L’avez-vous fait ? Ou bien, ceux qui vous tenaient la main, tapies derrière vous ne vous l’ont pas permis ? Les faits sont sacrés, et vous portez des accusations trop graves pour vous. Je me réserve du reste, au vu de l’évolution, d’en donner la suite qui me conviendrait.

Tout comme l’unité de mesure de la distance est le mètre ; l’unité de mesure du poids est le gramme ; celle de mesure des liquides est le litre… ; les Banques aussi disposent d’instruments de “mesures” de leur gouvernance qui leur sont imposés.

Ces instruments sont appelés “Ratios prudentiels”. Dans notre union monétaire (UMOA), notre Banque Centrale (BCEAO), à travers ces démembrements, est chargée de contrôler et d’imposer le respect de ces différents ratios, entre autres missions.

– En plus de la BCEAO, le contrôle de la gouvernance, par au moins deux Commissaires aux comptes, s’impose à chaque banque ; ceux-ci procèdent aux vérifications réglementaires des banques de l’UMOA au moins deux fois par an.

– Parallèlement, les banques disposent (sont tenue suivant la réglementation) de plusieurs comités de contrôle indépendants, souvent sous la supervision des administrateurs, en tout cas, pas sous l’autorité du Directeur Général.

– Mieux, au-delà des structures de contrôle, les Comités de Crédit examinant les demandes de prêt des clients comprennent toujours en leur sein un ou plusieurs représentants de l’actionnaire majoritaire ayant voix prépondérante dans la prise de décision de crédit. Les décisions d’octroi de crédit sont donc toujours prises par ce comité de crédit qui comprend toujours plusieurs personnes. Qu’aucune personne prise individuellement ne peut s’arroger le pouvoir d’octroyer un crédit. Les décisions sont collégiales. Le temps où les Directeurs Généraux de banques avaient “Plein pouvoir”pour accorder les crédits est révolu, à tout le moins, avant l’ouverture de la BCI au Mali.

-S’agissant de mon recrutement à la BCI en qualité de DG, contrairement à vos mensonges, je n’ai jamais déposé ni demande, ni sollicitation auprès de qui que ce soit pour le poste de Directeur ; il en est de même du reste pour mes emplois précédents décrochés par voie de concours. Et, je vous mets au défi de prouver le contraire !

-Par la grâce de Dieu, je n’ai jamais bénéficié de passe-droits, de népotisme, d’ascenseur social pour occuper un poste de responsabilité pendant ma carrière professionnelle, et éprouver le besoin de m’en prendre, après révocation aux supposés bienfaiteurs, exercice favori dans notre pays, ces derniers temps.

-Pour mémoire, j’ai été recruté à la BOA le 08/06/87 ; à la BIM Sa le 01/09/90 toujours sur concours. D’ailleurs, vous pouvez bénéficier de coup de piston pour avoir un poste, mais l’on ne pourrait jamais exécuter les missions, surtout techniques, à votre place. Quel que soit le mode d’embauche dans une entreprise où l’occupation de n’importe quelle position, il faut non seulement travailler dur pour mériter la position, mais aussi et surtout pour s’y maintenir. Seule la protection du bon Dieu est éternelle, tout le reste est éphémère !

Pour éclairer votre religion si besoin en était et donner la bonne information aux honnêtes lecteurs, c’est par l’intermédiaire d’un client de la BIM SA toujours vivant dont je tairai le nom, que j’ai connu les hauts dirigeants de la BCI Mauritanie.

A l’époque, j’assumais la deuxième responsabilité du plus grand département de la banque lorsque ce client m’a sollicité afin de rencontrer ses amis souhaitant ouvrir une banque à Bamako. Je n’avais jamais entendu parler d’ouverture d’une nouvelle banque à Bamako, a fortiori solliciter qui que ce soit pour me pistonner. D’ailleurs, je n’ai jamais eu une quelconque relation ni proche ni lointaine avec la famille présidentielle d’alors, contrairement à vos imaginations grossières.

C’est à la suite de la rencontre sollicitée par le propriétaire de la BCI, sans intermédiaire, que j’ai accepté le poste de DG, ce après une semaine de réflexion et de négociations.

C’est vous dire qu’à la différence de nombre de responsables, je ne suis pas venu les mains et le cerveau vide à la tête de la BCI, bien au contraire, j’y ai apporté vingt ans d’expérience certaine du métier de banque, de carrière professionnelle bien remplie (à ne pas confondre avec vingt ans de présence dans la banque) ; une bonne formation au Mali et aux USA dans deux Universités à Boston University et Brandeis Univerty dans le Massachussetts au bord de Charles River (Grâce ici aussi à une bourse obtenue auprès du Gouvernement américain sur concours) ; une très bonne connaissance du marché malien et de l’UMOA, et ” last but not least ” une humilité doublée d’une intégrité jamais remise en cause, entre autres…

Ces outils et atouts m’ont permis avec l’assistance de mon équipe (l’ensemble du personnel de la banque que je remercie ici) de transformer, en l’espace d’une dizaine d’années, un bout de papier appelé agrément et un capital de deux milliards (comme vous le dites) grevés des investissements de démarrage ; en une institution bancaire parmi les plus performantes au Mali et dans l’UMOA avec plus de 180 milliards de Francs CFA d’actifs (vérifiable dans tous les rapports d’audit et de commissariat aux comptes de la banque).

Tenez-vous bien, seulement, l’activité a progressé de plus de 20% par an, avec des taux de rentabilité de plus de 25%, rien que mes quatre dernières années, avec des piques dépassant les 30%, qui feraient rêver n’importe quel investisseur. Ce qui signifie en “en français facile” : si vous avez investi 100 Frans CFA dans la BCI, vous avez récupéré votre mise en moins de cinq ans, c’est-à-dire l’intégralité de vos 100 Francs CFA; qui dit mieux !

Cette performance a bien été réalisée dans le strict respect de l’ensemble des ratios de la Banque Centrale et d’un coefficient d’exploitation aux normes de n’importe quelle banque internationale.

Cerise sur le gâteau, sous mon magistère, ces résultats ont été engrangés avec des taux d’impayés des plus faibles du Mali et de l’UMOA, au point de me valoir les félicitations du Gouverneur de la BCEAO (suite à la mission d’inspection de la Commission bancaire en mai 2017) ; fait suffisamment rare et exceptionnel dans le milieu bancaire pour ne pas être signalé et souligné.

Notez que la moyenne des impayés des banques de l’UMOA tourne autour de 14%, celle du Mali est aux environs de 17%, tandis que celle de la BCI, sous ma direction, était inférieure à 5% ; avec des records de moins de 2% pour certaines années. Toutes ces informations sont formellement consignées dans les différents documents officiels et de passation de service sous la certification de notre Commissaire aux comptes, d’un Expert commis par la banque par les représentants de la banque (siège et Bamako) et moi-même.

Ce rappel, juste pour dire qu’un journaliste, tant soit peu soucieux des règles élémentaires de l’orthodoxie et de l’éthique, aurait pu ou dû vérifier la situation financière de toutes les banques y compris la BCI, ne serait-ce que dans le “journal gouvernemental”, ou d’autres publications nationales, avant de laisser libre cours à son imagination aux élucubrations qui plus est dans un domaine technique où les informations financières sont normées, publiées et archivées.

En effet, conformément à la règlementation, toutes les banques du Mali et de l’UMOA sont tenues de publier leurs états financiers certifiés dans un journal à grande publication (j’ose espérer que le vôtre en fera partie un jour avec le minimum de professionnalisme !).

Du coup, il est facile de vérifier tous ces chiffres qui sont loin d’être secrets car pour le régulateur, le public a droit à l’information, la saine et bonne information.

Ces faits constants et têtus, d’aucuns diraient ces “hauts faits” sont le résultat d’énormes sacrifices d’une Direction générale s’appuyant sur les compétences du personnel de la BCI Mali. La capitalisation de toutes ces performances nous a permis de participer activement non seulement à la mise en place de la filiale BCI Guinée, mais aussi d’encadrer, soutenir et suivre cette filiale ; un cadre de BCI Mali en était le Président du prestigieux et technique Comité d’Audit. J’étais fier d’en être à la fois administrateur et membre du Comité d’audit, jusqu’à mon départ.

Les mêmes résultats très appréciables ont permis à BCI Mali d’obtenir l’agrément pour une succursale au Sénégal. Cette dernière, a été mise en place par mon équipe et moi-même.

Loin de moi l’idée de faire le bilan de mon mandat à la tête de la BCI Mali, vous noterez que durant ces dix années, nous avons participé activement au financement de l’économie malienne, voire de l’UEMOA, par des centaines de milliards de F CFA chaque année, lesquels financements ont couvert l’ensemble des pans de notre économie nationale. Parmi ces projets, il en existe de quoi être particulièrement fier et qui feront la fierté de tout banquier. En effet, nous avons financé seules ou en pools bancaires avec BCI-Mali comme chef de file, 7 centrales hybrides au Mali : Ouelessebougou, Koro, Bankass, Tominian, Ansongo, Djema et Nara ; ceci ” sans tambours ni trompettes “. Dans la même veine, grâce à nos différentes performances, mais aussi et surtout à notre solidité financière, nous avons pu lever en moins de trois mois un financement important auprès de la prestigieuse institution qu’est la Banque Islamique (BID) basée à Djeddah, dix milliards de Francs CFA en faveur des PME ; et structurer, un financement avec la BOAD, et le FSA à Niamey, tout ceci dans l’humilité et la discrétion.

Loin d’être exhaustif, je laisse le soin à vos lecteurs, que vous tentez d’intoxiquer délibérément, juger si une institution mal gérée ou à genou peut réaliser de telles performances.

Les mieux avertis n’avaient nullement besoin d’attendre ce droit de réponse pour être édifiés sur vos pratiques de racket et de chantage comme moyens de recherche de subsides.

Aussi, jusqu’à mon départ en tout cas, la BCI Mali était fièrement debout, très bien portante, la tête haute et même très haute parmi les BCI du réseau, les banques du Mali et celles de l’espace UEMOA. Vous ferez mieux de dire à vos informateurs qui se servent de vous pour distiller ces pieux mensonges “qu’on ne s’assoie pas sur une branche pour la scier” car ils vivent de cette entreprise et devraient plutôt se battre pour la faire prospérer encore plus avec des résultats encore meilleurs; surtout que certains n’ont même pas de plan B !

Un dicton de chez nous n’enseigne-t-il pas que “Si c’est ton guérisseur, qui t’injecte du poison, comment guériras-tu de ta maladie ?”.

Est-il besoin d’ajouter que jusqu’à mon départ de la BCI, il n’a jamais été question, un seul jour, de mauvaise gestion “or any wrong doing” ; pour preuves, mon rapport officiel de passation, les 26 PV de Conseil d’administration (qui sont côtés, paraphés et enregistrés) et mon document de passation l’attestent sans ambages. J’ai plutôt eu droit à des félicitations, des remerciements et encouragements adressés tant à ma personne qu’à mon équipe; du reste il ne pouvait en être autrement avec de tels résultats probants.

Je n’en dirai pas plus, eu égard aux clauses de réserve de ne rien entreprendre comme acte qui puisse nuire à l’une ou l’autre partie que mon ex employeur et moi-même avons conclues.

Quant à vos multiples tentatives de me salir ou de me souiller, elles demeureront vaines “it doesn’t fit”. Je vous mets au défi d’apporter le moindre minimum de commencement de preuves de vos allégations imaginaires et mensongères. Je suis prêt à en débattre publiquement chez vous ou devant n’importe quel organe de presse écrit et/ou audiovisuel dont je vous (vous, vos commanditaires, vos soutiens et autres prétendus clients) laisserai volontiers le choix.

Selon une sagesse de chez nous, “lorsque vous prenez de la boue, pour jeter sur quelqu’un, vous pouvez l’atteindre ou ne pas l’atteindre, mais ce qui est sûr, vous vous salirez les mains” et aucun détergent ne rendra plus vos mains propres.

A l’intention de vos respectables lecteurs, par rapport à une de vos nombreuses contrevérités, il est souhaitable de rappeler que l’Etat est un agent économique, à ce titre, il dispose de comptes bancaires avec des signataires, à la BCI comme dans d’autres banques, ceci est valable pour le Mali et plusieurs pays. Naturellement, disposant de comptes, ces structures effectuent valablement des opérations bancaires en toute légalité. Si chaque retrait effectué dans une banque pour des dépenses publiques avec les signatures autorisées, devrait être interprété comme un versement en faveur de telle ou telle personne, nos différents responsables seraient plus riches que la banque centrale ; il faut être d’un niveau journalistique approximatif pour sortir de telles inepties. Ainsi, faisant allusion à la junte de 2012 dont vous parlez, je n’ai jamais eu le moindre contact ni de près ni de loin avec elle, encore moins avoir à effectuer des opérations en faveur de qui que ce soit. Là aussi vous tombez ridiculement dans la médisance et dans la spéculation mensongère. Et, je vous mets au défi de prouver le contraire !

Sur un autre plan, en islam comme dans d’autres religions, l’exhibitionnisme consistant à égrener publiquement le chapelet est bien, aller à la Mecque est très bien et recommandé, mais le comportement et les actes sont les meilleurs indicateurs de votre foi devant Dieu. A ce titre, je vous invite humblement à lire “la sourate 99, Z-Zalzalati”et surtout les deux derniers “versets 7 et 8 “stipulant respectivement” celui qui aura fait le plus petit atome de bien le verra” et “celui qui aura fait le plus petit atome de mal le verra”.

Malgré votre volonté de me nuire et d’attenter à mon honorabilité et à ma dignité, je n’éprouve ni haine ni rancœur contre vous car comme le dit Tristan Bernard 1866-1947, homme de théâtre et écrivain français “Je ne hais que la haine” et “pour être heureux avec les êtres, il ne faut leur demander que ce qu’ils peuvent donner”. Et comme Martín Luther King Jr qui répondait à la violence contre sa communauté en déclarant : “Nous devons aimer nos frères blancs, quoi qu’ils nous fassent. Nous devons leur faire savoir que nous les aimons, …”

Pour finir, je vous invite à consulter les sources authentiques et fiables d’informations indiquées ci-dessus comme le ferait tout journaliste digne de ce nom avant d’attenter à l’honneur et à la dignité d’une personne. Pour votre gouverne, après de telles performances et onze ans de bons et loyaux services, jamais mis en cause, il était temps de passer à autre chose.

Prenez un peu votre temps pour lire le Coran qui nous révèle dans la sourate 16, An-Nahl, les Abeilles, verset 16, ” seuls forgent le mensonge ceux qui ne croient pas aux versets d’Allah, et tels sont les menteurs “. Vous voudriez bien compléter cette lecture par la sourate 9, At-Tawba. En outre, le prophète, PSL, a dit : “les signes de l’hypocrite sont au nombre de trois : Quand il parle, il ment, quand il prête serment, il finit par la violer et quand on lui confie une chose, il trahit cette confiance”. (Boukhari et Mouslim).

En conclusion, je vous rappelle avec humilité que le noble métier des médias a obtenu le prestigieux titre de “quatrième pouvoir” grâce au savoir-faire et au professionnalisme de grands intellectuels exerçant cette profession en respectant son éthique et sa déontologie. Ces journalistes ont toujours recoupé les informations, surtout lorsqu’elles portent atteinte à la dignité d’autrui ; ils sont coutumiers d’enquêtes minutieuses difficiles à remettre en cause, bref; ces journalistes existant encore au Mali, fort heureusement, ont une sainte horreur de la diffamation, de la calomnie, des mensonges, de la désinformation, et de la vengeance pour autrui….

Tout en me réservant le droit d’exercer toutes voies et moyens de droit, je voudrais terminer en citant encore Tristan Bernard qui disait à propos de l’Académie Française : “Je préfère faire partie de ceux dont on se demande pourquoi ils ne sont pas à l’Académie plutôt que de ceux dont on se demande pourquoi ils y sont “.Bien cordialement

Sékou Mamadou Barry

HHH FELLOW

MSF FINANCE

 

Notre réponse

Nous avons été très surpris de recevoir un Droit de réponse de la part de l’ex-patron de la BCI-Mali, M. Sékou Mamadou Barry en début de semaine, plusieurs semaines, après la publication de ces deux articles. Pour ce faire, Mr Barry a été obligé de passer par Alexis Kalembry, Directeur de publication du journal “Les Echos” qui se trouve être son “Ami”. Vous connaissez donc la suite.

Le hic est qu’on pensait avoir une réaction de M. Barry par rapport à notre dernier article dans notre édition du vendredi 5 octobre 2018 intitulé : “En voulant être Directeur général de la BMS-SA : L’Ex-Directeur général de la BCI-Mali ” Monsieur 10% ” poignarde dans le dos de Babali Ba”. Mais, non. Apparemment cet article a fait du mal à M. Barry. D’où cette panique.

C’est par respect pour nos lecteurs que nous publions ce soi-disant Droit de réponse, qui n’a aucun intérêt pour nous. C’est du coq à l’âne. Puisqu’il s’agissait pour lui de faire sa propre promotion. En d’autres termes, sa propre publicité. Le but n’est autre que de se défendre afin de ne pas perdre le poste de Directeur général de la BMS-SA qu’il est en train de chercher.

Nous confirmons bel et bien que vous êtes en train de déployer tous les moyens pour occuper le fauteuil de votre “ami” et “frère” Babali Ba à la tête de la BMS-SA. Ce que Sékou Mamadou Barry ne sait pas, c’est la toute première fois dans ma carrière de journaliste de recevoir un Droit de réponse. Et c’est également la toute première fois que quelqu’un envoie un Droit de réponse à “Aujourd’hui-Mali”. C’est pour vous dire que toutes nos informations sont fiables.

Peut-être que vous vous rappelez d’un certain 13 mai 2012, après les événements, d’un certain journaliste qui vous a envoyé un message pour recouper une information concernant une affaire de 200 millions de FCFA que vous avez remis à la junte. A l’époque, j’étais le Rédacteur en chef adjoint d’un quotidien de la place. Très paniqué, vous étiez obligé d’approcher mon chef pour qu’on n’écrive pas une ligne sur cette affaire.

Vous vous rappelez aussi le jour où vous étiez accompagné par deux “grandes dames” à la Raffinerie Kankou Moussa à l’occasion d’une journée porte ouverte pour célébrer la fête de “Saint Valentin”. Ce jour-là, ce que vous vous rappelez au moins de ce que vous avez dépensé au moment où votre banque était en difficulté.  J’ai été bel et bien témoin.

Vous vous rappelez également le jour où le Conseil d’Administration du Groupe BCI a décidé de se séparer de vous, le 20 décembre 2017, à Nouakchott, en Mauritanie. Ce n’est pas vous qui avait supplié le Président du Conseil d’Administration (PCA) pour que vous puissiez rester à votre poste ?

S’agissant de l’appellation “Monsieur 10%”, il est bon que vous vous renseigniez auprès des opérateurs économiques avec lesquels vous avez collaboré ensemble pendant votre séjour à la BCI-Mali. Ce n’est pas Mr Haïdara qui a inventé ce nom.

En tout cas, comment Mr Sékou Mamadou Barry a été recruté à la BCI-Mali ? Comment il a été remercié et ses relations avec le personnel au sein de cette banque ?  Et toutes les démarches entreprises pour que vous puissiez être le futur Directeur général de la BMS-SA. Voilà des sujets qui seront développés dans nos prochaines parutions.

A très bientôt !

Source: Aujourd’hui-Mali

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