L’hôtel Millenium de Bamako a servi de cadre, ce vendredi 29 septembre 2023, à l’ouverture des travaux de la session de plaidoyer auprès du gouvernement pour l’harmonisation des politiques et des Plans d’actions nationaux avec les textes internationaux sur les droits des enfants, notamment les filles. Placée sous la présidence de Dr Boubacar Sidiki DIARRA, secrétaire général du ministère de la justice et des droits de l’homme, cette session s’inscrit dans le plan d’action annuel de FAWE-Mali à travers son programme Break-Free.
Ladite session s’est tenue en présence de Abdallah YATTARA, maire de la commune IV du district de Bamako ; de DIALLO Fatoumata CAMARA, présidente de l’ONG FAWE ; du représentant du ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille ; de celui du plan international Mali ; ainsi que ceux de la société civile.
Elle a permis aux acteurs du programme de faire un plaidoyer auprès de certaines structures gouvernementales en vue d’une harmonisation des normes, politiques et plans nationaux sur le droit des enfants avec les textes internationaux.
Les structures concernés par cette session de plaidoyer sont entre autres : la primature ; le ministère de la justice et des droits de l’homme ; celui de l’éducation nationale ; le ministère de la jeunesse, des sports et de la construction citoyenne ; celui de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille.
Ainsi, en vue d’inciter le gouvernement à respecter la totalité de ses engagements, bien que des efforts aient été fourni, ONG FAWE, au cours de cette session, a réexposé les défis liés aux droits des enfants ; et la faible mobilisation de l’Etat vers les engagements pris sur le plan international pour l’harmonisation des textes, lois, politiques et plans d’actions .
Aussi , la présidente du FAWE, par cette occasion a rappelé que de nombreux dirigeants et organisation de la société civile avaient appelé le gouvernement à doubler d’effort pour le respect desdits engagements dans le but d’atteindre davantage les personnes défavorisées notamment les filles et les femmes en encourageant des actions et des innovations d’échelle nationale et locale afin d’accélérer le progrès.
Pour sa part, le représentant du ministre de la justice et des droits de l’homme s’est dit perceptible à ce rappel des obligations contenues dans les traités et conventions auxquels le département a librement et pleinement souscrit.
A cet effet, il a tenu à rappeler l’engagement des autorités politiques du pays à protéger et à promouvoir les droits des enfants en générale et ceux de la fille en particulier.
Selon le M.DIARRA les actions mener pour y parvenir sont, entre autres : le politique national genre ; les actions de scolarisation des filles et leurs maintien à l’école ; lutte contre le mariage d’enfants et le mariage forcé; lutte contre les mutilations génitales féminines et les violences basés sur le genre de façon générale.
Ladite session a été aussi marquée par un panel sur les défis liés aux droits des enfants et les actions menées par les structures concernés pour défendre leur droit.
PAR AMINA SISSOKO
Info Matin