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DR SOCKONA DAGNOKO, DIRECTRICE PAYS DE SASAKAWA : « POUR LE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE AU MALI, IL FAUT LA RÉVOLUTION VERTE »

Dans l’objectif d’améliorer la productivité agricole au Mali, à travers la vulgarisation du secteur, l’ONG Sasakawa Africa Association a initié trois jours (12-14 mars 2019) d’ateliers d’échanges visant à analyser le bilan de ses activités menées dans notre pays. L’occasion était également bonne pour l’ONG de programmer, avec ses partenaires, les perspectives dans le souci d’augmenter les revenus sur le secteur agricole. En marge de ces rencontres, nous avons interrogé Dr Sockona Dagnoko, directrice pays de Sasakawa Africa Association et Sasakawa Global. Lisez plutôt !

C’est quoi le projet Sasakawa Africa Association ou encore Sasakawa Global 2000?

C’est une ONG internationale qui opère dans quatre pays dans le domaine de la vulgarisation du secteur agricole. Il s’agit du Mali, du Nigeria, de l’Éthiopie et de l’Ouganda. Mais aussi, l’ONG intervient dans d’autres pays d’Afrique subsaharienne dans le domaine du développement des ressources humaines toujours en matière de vulgarisation agricole. Et pour cela, nous travaillons avec des universités et colloques d’enseignement agricole afin de contribuer à la formation des agents de vulgarisation de qualité qui vont être mis au service du développement agricole pour faciliter le transfert des technologies.

Que doit-on comprendre par vulgarisation agricole? 

Il faut comprendre que pour le développement agricole, il faut la révolution verte. Cette révolution verte est un ensemble de technologies agricoles, de petits équipements à usage d’irrigation. Des technologies qu’on veut mettre à la disposition des producteurs pour accroître le rendement agricole. Mais pour cela, il faut que ces technologies qui ont été mises au point par les chercheurs, soient transférées au niveau des paysans pour que ces derniers puissent en profiter. Donc, il s’agit de tout un processus et c’est ce processus qu’on appelle la vulgarisation agricole.

Quel est le résultat attendu de cet atelier de trois jours ?

Chaque année, Sasakawa Africa Association opère dans le domaine de la vulgarisation, c’est-à-dire le transfert des technologies au niveau des paysans pour qu’ils puissent s’en approprier, les mettre en application dans le souci d’augmenter leurs rendements. Je veux parler de la production et de la productivité agricoles. Chaque année, nous menons plusieurs activités dans nos zones d’intervention. Au Mali, nous travaillons dans quatre régions et douze cercles. Dans chaque cercle, nous couvrons dix villages, où nous menons des activités. A la fin de l’année, nous nous retrouvons avec l’ensemble de nos partenaires pour débattre du bilan annuel. Il s’agit de voir ce qui a marché et ce qui n’a pas marché pour améliorer davantage nos interventions. Il s’agit également de faire le point sur les autres technologies disponibles afin de les faire parvenir au niveau de nos producteurs. Au sortir de cet atelier, nous voulons être assurés que nos activités ont été bien discutées avec l’ensemble de nos partenaires pour voir ce qui a besoin d’être amélioré. C’est à partir de là que nous pouvons définir notre plan de travail.

Et quel est le rôle du gouvernement dans tout ce processus ?

Le gouvernement et nous, nous sommes ensemble. D’ailleurs pour cet atelier, c’est le ministère de l’Agriculture qui a présidé la cérémonie d’ouverture, à travers la direction nationale de l’Agriculture. Car, c’est le service qui a la tâche régalienne d’assurer le transfert des technologies au Mali et qui a la responsabilité de la vulgarisation agricole. Donc, nous travaillons avec ce service pour l’appuyer.

Entretien réalisé par Amadou Basso 

Source : Ziré-Hebdo

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