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Dr Choguel Maïga, après les sanctions de la Cedeao : « nous nous posons la question, quels intérêts des pays que nous considérons comme des pays frères ont-ils à étouffer notre pays, a créer les conditions de sa déstabilisation ? Quels intérêts ? »

La CEDEAO a établi, le 17 novembre dernier, la liste des 149 personnalités du gouvernement et du Conseil national de Transition, visées par les sanctions individuelles. Tous les membres du gouvernement et du CNT (Conseil National de Transition) sont visés. Seuls le président de la Transition, Assimi Goîta, et le ministre des Affaires Etrangères, Abdoulaye Diop ne figurent pas sur la liste.

Voici la réaction du Premier ministre, Dr Choguel Maïga, après la décision de la CEDEAO.

« Le Mali est malade, agressé, affaibli, tombé et même humilié et c’est dans ces conditions que la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) nous sanctionne…
Nous avons besoin qu’on nous respecte. C’est pourquoi, je dis que notre dignité ne peut pas être marchandée… Nous prenons acte tout en déplorant la décision. Pourtant, la concertation, fondée sur la bonne foi aurait permis l’instauration d’une fructueuse collaboration. La CEDEAO nous a opposée la réalité des textes qui n’étaient pas à la base de la création de l’organisation…
Nous lui avons opposé le principe de la réalité du terrain, de l’état physique, psychologique du Mali, de l’état de déliquescence du pays et de l’insécurité généralisée du Pays….
Nous nous posons la question, quels intérêts des pays que nous considérons comme des pays frères, ont-ils à nous étouffer, à étouffer notre pays, à créer les conditions de sa déstabilisation ? Quels intérêts ? ».

Oumar Babi

Source : Canard Déchainé

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