Entre le mois de février et mars 2018, les écoles de la commune rurale de Gandamia, cercle de Douentza ont été la cible des djihadistes qui font la loi dans la zone.
Après le saccage de la direction du second cycle du village de Kikara, les djihadistes avancent dans leur projet de destruction des infrastructures scolaires et leurs équipements à Gandamia. Selon, une source émanant des autorités communales, ce sont les écoles des villages de Banikany et Mounouwel qui ont reçu samedi dernier, la visite de djihadistes lourdement armés qui se sont dirigés vers les écoles desdits villages.
Ils ont commencé d’abord à défoncer les portes et fenêtres des salles de classes, des directions, puis ils ont sorti les tables bancs, les livres, les archives et autres matériels avant d’y mettre le feu. Sans s’inquiéter outre mesure, les djihadistes attendirent jusqu’à ce que le feu se propage pour reprendre le chemin de retour.
Ils écument la zone de Gandamia depuis quelques années, où ils dictent leur loi. Ces adeptes de la barbarie ont commencé d’abord par l’enlèvement et l’assassinat des populations qui ont manifesté leur réticence.
Ils ont chassé les autorités communales et les enseignants par des menaces de mort, saboté les installations des réseaux téléphoniques, hydrauliques tout en emportant avec eux les panneaux solaires.
La population de Gandamia est traumatisée face à ces actes de barbarie qu’elle subit. Dépourvue de moyens de défense, elle se résigne et assiste aux cruels spectacles des djihadistes sans broncher.
Il faut rappeler que la commune rurale de Gandamia est distante du chef-lieu de cercle Douentza de 35 km. Elle est limitée au nord par les communes de Diaptodji et Bambara Maoudé au nord-est par la commune d’Inadiatafane, à l’est par la commune du Haïré, au sud par les communes de Deberé, Petaka, Dallah et à l’ouest par les communes de Korarou.
La commune compte sept villages (Kikara, Banikane Sonrhaï, Banikane Peulh, Mounouwel, Boula, Bounti, Ganah) et la fraction de Tinhabou.
Essor