Une forte déconvenue a été ressentie à Alger tout comme à Rabouni, fief du polisario, lors de son point de presse conjoint avec son hôte algérien, suite à la rencontre, le 04 février 2020 entre la Ministre espagnole des Affaires Etrangères, Madame Arancha Gonzalez Laya, avec son homologue algérien, sieur Sabri Boukaddoum.
En effet, la Cheffe de la diplomatie espagnole s’était faite harceler de questions sur le dossier du Sahara marocain alors que ce dossier ne figurait pas à l’ordre du jour de son déplacement à Alger.
Cette hystérie anti-marocaine des soi-disant journalistes rameutés par Boukaddoum a fait que le débat sur les frontières maritimes hispano-algériennes, objet du déplacement de Madame Arancha Gonzalez Laya, a été sciemment détourné pour porter essentiellement sur l’établissement juridique du Maroc sur son espace maritime, y compris le Sahara marocain.
La déception fut immense pour le sieur Boukaddoum et son armada de journalistes puisque la Ministre espagnole des Affaires Etrangères n’a fait que répéter ce qu’elle avait affirmé le 24 janvier 2020 à Rabat, lors de ses entretiens avec son homologue marocain, Monsieur Nasser Bourita, précisant une nouvelle fois, que le Maroc avait le droit le plus absolu de délimiter ses frontières maritimes, relevant que la voie du dialogue et de la concertation est en voie de résoudre tout litige pouvant se poser en cas de chevauchement.
Madame Arancha Gonzalez Laya a, d’ailleurs, assuré que son pays soutient les efforts du Secrétaire Général de l’ONU pour aboutir à une solution politique, dans le cadre des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité et que la position de l’Espagne sur ce dossier est assez claire.
Autre gifle cinglante reçu par les autorités algériennes sur le dossier du Sahara marocain qui est revenu au cœur des débats, le 04 mars 2020, lors d’une rencontre parlementaire algéro-danoise.
En effet, le Président de la Commission des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de la Communauté algérienne à l’Etranger au Conseil de la Nation, Rachid Achour a poussé l’impertinence, le 04 mars 2020, à soulever avec la Présidente de la Commission des Affaires Européennes au Parlement danois, Eva Kjer Hansen, la question du Sahara marocain.
Mal lui en pris puisque la responsable danoise n’a pas hésité, dans sa réponse, à mettre l’accent sur l’importance d’appliquer et de consacrer les décisions de l’ONU émises autour de cette question et les mettre en œuvre.
Une position confirmée par Monsieur Nikolaj Harrida, Ambassadeur du Danemark au Maroc qui a déclaré que son pays, à l’instar de la grande majorité des pays du monde, n’a jamais souffert d’ambiguïté.
Ces déclarations, clairement exprimées par deux pays européens, viennent sonner le tocsin aux autorités algériennes et aux pantins du polisario.
Source: Farid Mnebhi