Après de longue journée de réunion de conciliation entre la Direction générale des douanes (DGD), conduite par son directeur général, Mahamet Dougara en personne, et la section syndicale de la DGD sur le préavis de grève déposé deux jours plus tôt sur la table de revendication du ministre du Dialogue social et de la Fonction publique, un consensus a finalement été trouvé depuis le mercredi dernier. Les deux parties ont accordé leurs violons sur l’essentiel pour éviter l’arrêt de travail annoncé dans les médias les 30, 31 octobre et 1er novembre prochains. Les points de discorde à l’origine du différend, notamment celui relatif à la décision de mise à disposition du Centre d’expertise technique (CET) des agents de douanes, ont été aplanis et les syndicalistes ont rangé leurs armes. Qui risquaient de provoquer de nouvelles baisses des recettes douanières. Lesquelles souffrent déjà de l’exacerbation des difficultés économiques auxquelles le Mali fait face depuis la crise politico-sécuritaire de 2012.
En outre, les syndicalistes réclamaient le démarrage, dès le 1er trimestre de 2020, des travaux de construction du nouveau siège de la Direction générale des douanes à Samanko ; le dallage des parcs de stationnement de Sikasso, Mopti et Diboly, en vue de mettre, dans les plus brefs délais, des agents des douanes dans les conditions de travail décentes. Ils requéraient enfin l’annulation des ventes des locaux des douanes pour leur permettre de retourner dans leurs locaux initiaux.
Pour la satisfaction des doléances présentées, le directeur général, Mahamet Dougara a été amené à revenir sur sa décision d’affectation des agents au CET. Ce qui va fortement contribuer à la décrispation de la tension dans l’air. Les autres points de revendication ont également été passés au peigne fin. Un consensus a été trouvé pour la mise en œuvre de ces points.
Diakité
Le Tjikan