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Douane : LES DOLéANCES DU SNTD

Créé en 2012, le Syndicat national des travailleurs des douanes (SNTD) dit avoir obtenu son acte de conformité le 9 mars 2017.

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Cette dissidence de la Section syndicale des douanes est affiliée à la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM). Aujourd’hui, elle revendique son existence et accuse l’administration douanière de vouloir l’étouffer coûte que coûte. Lors d’une conférence de presse tenue samedi au siège de la CSTM, le secrétaire général du SNTD, Moussa Gaoussou Sissoko a été très critique à l’endroit des détracteurs de son syndicat. «Chaque fois que nous installions un comité dans une région ou ailleurs, ses membres étaient aussitôt mutés», a-t-il dénoncé. Pour mettre fin à ces pratiques de «mauvaise gestion» qui « constitue le vrai problème des douanes», le bureau exécutif national du SNTD dit avoir soumis, en mai 2017, un cahier de doléances aux autorités compétentes. Ce texte dont nous avons obtenu une copie contient dix points de revendication, notamment l’application immédiate du plan de carrière des travailleurs des douanes du Mali. Ce plan a été adopté par l’Assemblée nationale il y a plus de cinq ans. Sa mise en œuvre, a expliqué Moussa Sissoko, améliorera de façon qualitative la gestion de l’administration douanière. Elle mettra par exemple les douaniers à l’abri de détournements de fonds en leur apportant une sécurité économique, gage d’un épanouissement personnel et professionnel.
Au non de cette sécurité économique, le SNTD exige l’instauration d’un statut autonome pour l’administration des douanes du Mali, la relecture des différents actes administratifs portant primes et indemnités octroyées aux travailleurs, le relèvement du niveau de la prime de fonction (qui est à environ 15 000 Fcfa pour l’inspecteur des douanes de classe exceptionnelle) à 50% et l’uniformisation des primes de saisie du contentieux par rapport au taux de la sous-région, soit 50%.
Tout en condamnant les mutations des agents pendant l’année scolaire, le SNTD souhaite un recyclage des cadres de l’administration douanière pour un développement du capital humain.
Pour Moussa Gaousso Sissoko, le respect des impositions du décret fixant la durée du séjour dans les postes d’emploi peut améliorer les recettes douanières. Cette disposition fixe à deux ans la durée à un poste dans un bureau et à cinq dans une région. « Dans le seul but de mettre fin aux connivences qui se créent au fil des ans entre les agents et les acteurs qu’ils doivent réprimer ou empêcher de s’adonner à des pratiques frauduleuses. Il faudrait, pour cela, que les agents soient davantage protégés dans l’exercice de leur fonction.
Etant donné, selon lui, qu’aucun agent ne détient une arme individuelle », a détaillé le syndicaliste
En réponse aux questions des confrères, le conférencier a annoncé que son bureau entame dès aujourd’hui une tournée de sensibilisation de ses membres à travers le pays. Il a également précisé que le SNTD est ouvert au recensement de toutes les revendications dans une plateforme commune des deux syndicats pour l’intérêt des travailleurs de la douane du Mali.
C. M. T

 

Source: essor

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