Les employés de M. Trump ont remis une deuxième série de documents au ministère de la Justice en juin. Une troisième série de documents a été saisie par le FBI lors de sa perquisition à Mar-a-Lago au début du mois d’août.
Trump demande la nomination d’un expert indépendant
Plus tôt dans la journée, les avocats de M. Trump ont demandé à un juge fédéral américain d’interdire temporairement au FBI d’étudier le matériel qu’il a saisi le 8 août. L’ancien président américain a également demandé lundi au tribunal de nommer un expert indépendant qui serait chargé de passer en revue les documents saisis et de déterminer lesquels M. Trump peut garder “confidentiels”, et qui ne seraient donc pas utilisés dans les enquêtes.
Cette perquisition, menée par la police fédérale le 8 août et inédite pour un ancien chef d’État, “était illégale et inconstitutionnelle, et nous mettons tout en œuvre pour récupérer les documents”, a déclaré le milliardaire républicain dans un communiqué. “Ils ont pris des documents protégés” par la confidentialité entre client et avocat, a-t-il ajouté dans son communiqué.
La liste des objets saisis par le FBI, rendue publique, mentionne de nombreux documents classés “top secret”.
La justice “ne peut être utilisée pour des objectifs politiques”
Les enquêteurs soupçonnent le républicain d’avoir violé une loi américaine sur l’espionnage qui encadre très strictement la détention de documents confidentiels. Donald Trump a assuré que ces documents avaient été déclassifiés.
“Le gouvernement traite le président Donald Trump de manière injuste depuis longtemps”, écrivent ses avocats dans le document judiciaire, en affirmant qu’il est “le favori de la primaire républicaine pour la présidentielle de 2024” ainsi qu’à la présidentielle elle-même “s’il décide de se porter candidat”.
La justice “ne peut être utilisée pour des objectifs politiques”, lancent-ils encore.
Donald Trump est aussi visé par des enquêtes sur ses efforts pour renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020 et sur son rôle dans l’assaut de ses partisans contre le Capitole le 6 janvier 2021.
Il n’est pour l’instant poursuivi dans aucune affaire.