Après avoir remportés le trophée de l’université la plus dynamique du Mali, les responsables de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest-Unité Universitaire à Bamako (UCAO-UUBa) ont été reçus, le jeudi 10 mars 2022, par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr Amadou Keita. Objectif : présenter le trophée obtenu lors de la cérémonie de distinction des 100 meilleures entreprises du Mali.
Fier de la consécration, le président de l’UCAO-UUBa, Dr. Père Clément Lonah a fait une brève présentation de l’UCAO-UUBa. Selon lui, l’UCAO a trois objectif en Afrique et dans le monde. Un : c’est l’intégration sous régionale comme une large innovation. Deux : c’est la mutualisation des compétences. Trois : c’est l’excellence en vue de donner une préparation, une éducation sérieuse, de qualité qui puisse être bénéfique pour les étudiants, pour notre pays le Mali et pour toutes l’Afrique de l’ouest. Une université n’est digne de son digne que quand elle mène des activités scientifiques en plus des activités académiques. Au niveau de l’Ucao, il y a les débats académiques, de conférences mensuelles animées par les enseignants et aussi l’organisation des collègues nationaux comme internationaux. L’Ucao a son studio radio et télévision, sa propre bibliothèque physique et numérisée et une salle informatique.
Enfin, père Lonah a laissé entendre que cette rencontre a pour objectif de présenter officiellement au premier responsable du département en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr Amadou Keita le trophée de l’université privée la plus dynamique du Mali. Tout en le remerciant pour ses nombreux efforts, qui selon eux, sont bien remarquables.
Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr Amadou Keita, s’est dit très heureux d’accueillir les responsables de l’UCAO-UUBa. « Ceux qui, comme vous travaillent chaque jour pour un enseignement supérieur de qualité, mérite bien toute notre attention. Je félicite l’UCAO-UUBa pour l’exploit l’ayant permis de recevoir le trophée de l’université privée la plus dynamique du Mali. Les responsables de ladite université doivent maintenir le cap de l’excellence pour le grand bonheur des étudiants maliens et de la sous-région qui sont bénéficiaires de leurs formations », a conseillé le ministre Keita.
Cette cérémonie fera date car le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a dédicacé 2 de ses ouvrages pour la bibliothèque de l’UCAO. Par ailleurs, il a rappelé que la qualité de formation, l’innovation à travers (l’utilisation des technologie), la capacité de pénétration du marché de l’emploi et l’économie sont les 4 critères qui ont prévalu.
Il faut rappeler que l’université catholique de l’Afrique de l’ouest (UCAO) a été fondée en l’an 2000 à Conakry. Elle est éclatée en plusieurs unités universitaires en Afrique de l’ouest. La mère de l’Ucao est à Abidjan. Elle a commencé avec l’institut de l’Afrique de l’ouest qui est devenu automatiquement l’université catholique de l’Afrique de l’ouest. Ensuite, un peu partout en Afrique de l’ouest comme au Mali, c’est en 2007 que l’unité universitaire de Bamako a été ouverte avec une filière de base, les sciences de l’éducation avec la demande du marché. Aujourd’hui, il y a d’autres filières comme les sciences juridiques, le journalisme et la communication, philosophie et les sciences économiques et de gestion. A Conakry, ce sont les sciences politiques comme filière de base. Au Burkina, c’est l’agro-alimentaire comme filière de base. Au Benin, c’est l’agro-industrie comme filière de base. Au Togo, c’est informatique comme filière de base. Au Sénégal, ce sont les sciences économiques et de gestion comme filière de base. A Yamoussoukro, c’est une autre filière qui n’est pas encore fonctionnelle. Ce sont les sciences de la santé. Voilà comment cette unique université a été éclatée en Afrique de l’ouest pour permettre à tous les étudiants, à tous les chercheurs d’être bien proches de l’université et de recevoir la formation qu’il faut ou de donner la formation qu’il faut.
I.Sanogo
Source: Les échos Mali
