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Disparition du vol MH370: Pourquoi la thèse de l’accident est sérieusement remise en cause

«C’est avec un cœur très lourd et avec un profond chagrin que nous déclarons officiellement, au nom du gouvernement de la Malaisie, que le vol MH370 de la Malaysia Airlines» a été victime d’un «accident». Cette déclaration du chef de l’aviation civile malaisienne date du 29 janvier, et aurait dû clore un chapitre de l’enquête sur la disparition du Boeing 777 et de ses 239 passagers et membres d’équipage, le 8 mars 2014. Il n’en a rien été. Un an après la catastrophe, les théories, plus ou moins étayées, n’ont jamais été nombreuses. Pire encore, les familles des victimes et nombre d’experts continuent de remettre en cause la conclusion des autorités. Trois faits sèment le doute.

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1. L’avion n’a pas été retrouvé

Pas d’avion, pas de preuve. Comment la Malaisie peut-elle conclure à un crash accidentel, alors que les recherches coordonnées par l’Australie pour retrouver les débris n’ont rien donné? Pour Anne-Sophie Gillet, présidente du comité de soutien MH370 France, la thèse officielle est tout simplement «sans fondement». De fait, les autorités malaisiennes n’ont pas pu justifier leur thèse. Les recherches elles-mêmes suscitent le doute. Certes, une zone de 60.000 kilomètres carrés où l’avion aurait coulé a été définie dans la partie septentrionale de l’océan Indien. Mais elle l’a été sur la base de conjectures elles-mêmes élaborées à partir de l’analyse de signaux du MH370 détectés par un satellite…

2. Les communications ont été coupées

Le 8 mars, le dernier message du copilote du vol MH370 est envoyé à 1h21 à destination de la Malaisie, dont l’avion vient de quitter l’espace aérien. En théorie, ce même copilote aurait dû le faire suivre d’un autre message, cette fois en direction du Vietnam, où le Boeing venait d’entrer. Il ne l’a pas fait. En revanche, les systèmes de communication ont été éteints quelques dizaines de secondes plus tard. Un geste évidemment inhabituel, que la Malaisie qualifiait elle-même d’«action délibérée» en mars 2014. D’après les pilotes, si éteindre un transpondeur est aisé, fermer le système Acars nécessite, à l’inverse, une excellente connaissance de l’avion.

3. L’avion a volé près de sept heures ensuite

La coupure de contact entre l’avion et les tours de contrôle pourrait être accidentelle, mais un élément vient encore semer le doute: après cela, le Boeing 777 a volé encore près de sept heures dans une autre direction que sa destination, Pékin. Où est-il allé? L’opérateur de satellites Inmarsat ainsi que le Bureau britannique d’enquête sur les accidents aériens (AAIB) ont conclu que le MH370 a continué sa route vers le Sud et que sa dernière position se trouvait dans l’océan Indien. Ce qui fait dire au patron d’Emirates Airlines, Tim Clark, que «cet avion est resté sous contrôle jusqu’à la dernière minute».

Source: 20minutes.fr

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