Il est attendu de la direction générale des Impôts des recettes de 630 milliards CFA au titre de l’exercice 2015 qui tire vers sa fin. Chaque année, les agents du service des assiettes et de recouvrement honorent leur engagement. On s’attend à un remake des performances fiscales. L’impôt, d’une manière générale, pour être mieux perçu auprès des populations et accepté par celles-ci a besoin d’une vaste campagne d’information et de communication. Notre confrère fait de son mieux. Nous l’écorcherons pas, Cependant nous dénoncerons la pratique en cours.
Depuis quelques années, c’est un véritable parcours du combattant auquel sont confrontés, les hommes des médias pour avoir une information dans ce service, afin d’éclairer la lanterne des citoyens. On se croirait dans un camp militaire.
Au service des impôts, pour accéder à un spécialiste des questions fiscales, ce n’est pas chose aisée. Il faut que le DG donne son feu vert. On a voulu animer une rubrique sur l’impôt afin de mieux sensibiliser le contribuable sur qui doit payer, qui ne doit pas payer l’impôt et à quoi sert l’impôt ?
Il nous a été impossible, pour des questions de procédures d’animer cet espace dans nos colonnes. Cette action que nous plaçons dans le cadre de notre mission d’information quotidienne des contribuables et autres usagers, n’a pu connaitre un aboutissement. Chaque fois, on nous a dit qu’il fallait l’autorisation de la hiérarchie pour que notre interlocuteur puisse se prononcer sur telle ou telle question.
Service trop procédurier, nous osons croire que l’actuel directeur général Sidima Dienta va autoriser ses cadres à donner à la presse, les informations par rapport à la réalisation des objectifs, surtout que c’est sans condition que nous les abordons. Il est temps que l’on allège les procédures et que l’on comprenne que notre accompagnement vise à faire comprendre au contribuable ses droits et devoirs afin de jouer pleinement sa partition dans la construction de la nation malienne.
Grand service pourvoyeur des recettes de l’Etat, il urge de corriger le tir. Il ne sert à rien de s’enfermer dans une tour d’ivoire, à un moment où l’on doit communiquer. L’information est plus accessible à la douane, cet autre service para militaire, pourvoyeur de recettes, qu’aux impôts. Pourquoi, tant de procédures. Que veut-on nous cacher ?
Sinaly
Source: Le Pouce