L’affaire opposant l’agence immobilière Badiallo-Sarl à la Direction nationale des domaines de l’Etat et des Affaires foncières vient d’être mise en délibéré pour le 28 janvier 2016 par le Tribunal de grande instance de la commune III du district de Bamako suite à son audience du jeudi 17 décembre 2015.
Après deux renvois, le Tribunal de grande instance de la commune III a décidé de rendre son verdict le 28 janvier 2016. L’affaire avait été enrôlée pour la première fois le 5 novembre dernier avec les assignations de l’agence immobilière Badiallo-Sarl. Mais elle a été renvoyée au 19 novembre. En outre, un second renvoi pour le jeudi 17 décembre 2015 a été l’occasion pour Maître Mariko, conseil de la Direction nationale des domaines de l’Etat et des Affaires foncières, de déposer ses répliques. Badiallo et son conseille étant absents à cette audience, le juge a jugé nécessaire de renvoyer l’affaire en délibéré pour le 28 janvier 2016.
Pour rappel, s’estimant victime d’abus de pouvoir après l’annulation de 64 ha 68 a 88 ca à Sikoulou et 600 ha à Diago, soit un total de 664 ha 68a 88ca de ses titres fonciers, l’Agence immobilière Badiallo réclame à l’Etat la coquette somme de 200 milliards de CFA à titre de dommages et intérêts, avec une condamnation en astreinte de 200 000 F CFA d’amende par jour de retard.
AMADOU KOITA, PRESIDENT DU PS : «Le terrorisme ne peut pas être qualifié de sanction divine»
A la tribune de la cérémonie d’ouverture de la 1re convention du parti Fare, le président du Parti socialiste Yelen Koura a certainement voulu prendre au rebond la polémique qui enflait récemment entre l’Imam Mahamoud Dicko et le Procureur général près de la Cour d’appel de Bamako. Selon Amadou Koïta, autant on ne peut condamner Dieu, autant on ne peut pas lui imputer un acte qu’on dit condamner. «Le terrorisme ne peut pas être qualifié de sanction divine», a estimé le président du PS. Cette déclaration intervient quelques semaines après des propos prêtés au président du Haut conseil islamique du Mali qui avait par la suite été accusé par le procureur Tessougué d’avoir fait l’apologie du terrorisme. En effet, l’Imam Dicko aurait mis sur le compte de la colère de Dieu certains actes auxquels on assiste à travers le monde.
NOUHOUM TOGO A PROPOS DU TERRORISME : «ATT nous a pris à témoin»
Avec un ton qui lui est propre, Nouhoum Togo, responsable du Parti pour le développement économique et la solidarité (Pdes) s’en est pris au pouvoir en place, à la tribune de la convention des Fare, samedi 19 novembre 2015, au Cicb. Au regard de la situation sécuritaire dégradée du pays, M. Togo a rappelé que le président Amadou Toumani Touré avait prédit un tel scénario. «Il nous avaient pris à témoins en disant que quelque chose va arriver au Mali que même la communauté internationale ne peut pas contrôlé : c’est le terrorisme», a souligné le fidèle compagnon d’ATT. Partant, il a appelé les uns et les autres à être reconnaissants envers le président Touré qui, dit-il, aime ce pays. «ATT avait donné le ton de la construction de ce pays qui l’avait supporté. Mais, le Mali n’arrive pas à supporter d’autres», a-t-il ironisé en référence aux dépenses engendrées par l’entretien de l’actuel président de la République que d’autres estiment exorbitantes pour un pays comme le Mali.
ELECTIONS : Le président du Pasj appelle à la rupture du «consensus» autour de la fraude
Selon le président du Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-Pasj), Tiémoko Sangaré, la classe politique, notamment les partis qui se réclament de la gauche, doivent profiter de la relecture en cours de la loi électorale pour bannir certaines pratiques constitutives de fraudes électorales. Il faut, dit-il, bannir par exemple l’impression et la distribution des pagnes, des T-shirts, du thé. Les partis qui se réclament de la gauche devraient, selon lui, se faire entendre leurs voix par rapport à cela dès la prochaine rencontre du cadre de concertation avec le ministère de l’Administration territoriale. «Il est temps pour la classe politique de rompre le consensus autour de la fraude électorale», a-t-il dit. Auparavant, M. Sangaré avait appelé à la création d’un grand ensemble de gauche. C’était lors de l’ouverture des travaux de la convention des Fare, samedi dernier.
SEPTENTRION MALIEN : Plus de 380.000 enfants ne sont pas scolarisés
Plus de 380 000 enfants âgés de 7 à 15 ans ne sont pas scolarisés dans les régions du Nord du Mali. Environ 1 école sur 6 est fermée dans les zones touchées par le conflit, ce qui représente plus de 280 écoles. A ce jour, 79% des écoles sont toujours fermées à Kidal. L’Unicef lance la campagne d’éducation «Chaque enfant compte» qui contribue à relancer l’éducation dans les régions de Gao, Kidal, Mopti, Ségou et Tombouctou pendant deux ans.
AU NOM DE LA PAIX : Les autorités maliennes s’apprêtent à libérer des prisonniers de la CMA
Le Centre internationale de conférence de Bamako (Cicb) a servi de cadre les 16 et 17 décembre 2015 aux travaux de la sixième session ordinaire du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale. Plusieurs points ont été débattus dont la question de représentativité, le budget et bien d’autres. L’information capitale donnée par le président du CSA, Ahmed Boutache, est que le gouvernement malien présentera dans les jours à venir une liste de 29 prisonniers à libérer. Et dès ce lundi, les acteurs vont se pencher sur la question, a-t-il dit.
MODIBO SIDIBE, PRESIDENT DES FARE : «Il est temps de libérer l’Ortm»
L’ex-Premier ministre du Mali a profité de la cérémonie d’ouverture de la 1re convention de son parti, samedi, pour dénoncer ce qu’il pense être la mainmise du pouvoir en place sur l’Office de radiodiffusion télévision du Mali (Ortm).De son avis, l’ouverture des médias d’Etat, singulièrement de l’Ortm aux débats publics, à l’égal accès, la marge de traitement par les journalistes sont les corollaires de la liberté politique. Au lieu d’y répondre, «on oblige l’Ortm et ses agents à servir à nos concitoyens une télévision d’un autre temps». Mais, cela ne semble guère étonner le président des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence, surtout quand depuis 1991, dit-il, la dénomination de «ministère de l’information» n’avait plus court, elle vient de ressurgir en 2013. «On se demandait pourquoi ? Maintenant on sait ! Il est temps de libérer l’Ortm», a suggéré Modibo Sidibé.
COMMUNE DE TOGUE MOURRARI/ DJENNE : Des individus armés tuent un conseiller municipal et incendient des infrastructures scolaires
L’acte barbare est survenu dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 décembre 2015, aux environs de 22h. Selon nos sources sur place, trois individus auraient fait irruption dans la famille de Ladji Touré, un conseiller URD du village de Mourrah, chef-lieu de la commune de ToguéMourrari, dans le cercle de Djenné (région de Mopti). Après qu’ils l’eurent tenu en aparté, les visiteurs auraient tiré à bout portant sur leur hôte qui aurait succombé sur le coup. En partant, les trois hors-la-loi ont incendié les directions des premier et second cycles de l’école fondamentale du village. Si ces genres d’actes ne font généralement pas l’objet de revendication, nos sources se disent convaincues que le mode opératoire est bien celui du Front de libération du Macina d’AmadounKouffa qui sème la terreur dans la localité depuis des mois. Dans la psychose, des habitants de Mourrah n’écarteraient plus l’option de quitter momentanément le village.
SORTIE DE CRISE : 11 milliards FCFA pour soutenir l’Accord de paix
Lors de sa session du vendredi dernier, le ministre Mamadou Igor Diarra soutiendra que le gouvernement mettra la main à la poche à hauteur de 11 milliards FCFA pour soutenir l’Accord de paix et de la réconciliation nationale au Mali. Une manière pour le gouvernement de faire bouger les lignes pour une sortie de crise rapide dans notre pays.
VOTE DU BUDGET 2016 : Jeux de chaises musicales entre opposition et majorité
Une fois encore l’on a assisté à un duel entre les députés de l’opposition et ceux de la mouvance présidentielle pour le vote du budget 2016. Si l’opposition rejette ce budget, la mouvance quant à elle, fera savoir que ce budget tient compte des aspirations réelles des besoins de notre pays. Chacun essaye de tirer le drap de son côté pour défendre ce qui peut être défendu. Au finish, l’opposition oppose son refus de cautionner ce budget.
Source: Le Prétoire