Depuis un certain temps, la Direction des eaux et forêts semble être minée d’une injustice. Révoqué de son poste Abdoulaye Tamboura n’a toujours pas quitté la tête du bureau de service achat équipements militaires et autres, créant ainsi une impasse au sein de ce service. Ça murmure fort car il y’a blocage.
L’injustice au niveau des administrations maliennes a atteint son paroxysme. La Direction
des eaux et forêts ne semble pas faire exception à la règle. Du moins c’est ce que l’on constate des derniers évènements au sein de cette direction. Le directeur général adjoint, Colonel major Abdoulaye Tamboura n’est plus chef du bureau des services généraux depuis le mois de mai 2022. Il a été remplacé par le colonel Mamadou Salif Koné.
La passation du service devait s’en suivre dans les conditions normales. Malheureusement cette
passation a été envoyée au calendrier grec car il continue toujours à occuper le poste (bureau de service achat équipements militaires et autres) en toute violation de textes. Cela au su et au vu de tous Mieux il ne semble pas occuper correctement ce poste qu’il s’est cramponné vaille que vaille.
Conséquence, des équipements comme le lit de camp et de chaise ne sont plus disponibles, selon une source proche du dossier. Lorsque cette information a été remontée à qui de droit, c’est-à-dire le nouvel nommé, à la stupéfaction des uns et des autres ce dernier a affirmé qu’il n’a pas encore pris le service.
Cette information a été remontée à la Direction générale qui laisse sa- voir qu’elle a pris acte. Dans les conditions normales, des décisions doivent tomber pour remettre M. Koné dans ses droits. Chose qui n’a toujours pas été faite. Comme si cela ne suffisait pas, M. Tamboura dans le cadre de la formation militaire spécialisée, organisée par l’Etat- Major général des armées Aboulaye Tamboura a fait une liste des agents qui après formation ont été envoyés aussitôt sur le terrain.
Le syndicat a signalé qu’il ne faut pas envoyer ceux qui n’ont pas d’expérience sur le terrain. Au regard de ces dérives susdits et la sollicitation des agents à travers le syndicat afin ce Mamadou Salif Koné soit mis dans ses droits, des intimidations et des mutations arbitraires ont suivi. Toute chose qui porte préjudice au bon fonctionnement de la direction. Au regard de la portée de l’injustice au sein de la direction, une intervention des autorités hiérarchique se pose afin
d’arrêter l’hémorragie et d’éviter toute chose qui peut porter préjudice au bon fonctionnement de la
direction des eaux et forêts. En attendant cette intervention, des autorités les agents des eaux et forêts et le syndicat continuent à subir une injustice qui ne dit pas son nom.
Nous y reviendrons
Bissidi Simpara
Source : La Sirène