Longtemps le Président Ibrahim Boubacar Kéita a fait l’objet des critiques acerbes en rapport aux voyages qu’il effectue à l’étranger. Aujourd’hui, l’heure est à cueillette des fruits. Faisant ainsi d’IBK, un artisan discret d’une diplomatie radieuse au service du peuple.
A son accession à la magistrature suprême, la diplomatie malienne était au point mort. Le pays était presque délaissé sur plusieurs domaines engageant son existence.
Terrassé par un putsch et dans le viseur du terrorisme, le Mali avait besoin d’un autre souffle. IBK alors nouvellement élu, ne pouvait rester les bras croisés devant une telle situation de la presqu’inexistence.
Ainsi, de par son objectivité, l’homme a vite compris qu’il lui fallait entreprendre des initiatives à même de ramener le Mali dans le concert des nations. Ce fut alors le début des voyages.
Avec son bâton de pèlerin, le président IBK s’est mis en route pour réactiver la confiance des partenaires du Mali. Ce fut alors source des critiques inutiles venant des détracteurs de l’homme qui a su gagner la confiance de ses concitoyens à hauteur 77% en 2013.
Une chose est de méconnaître la véracité des actes posés, une autre est de patauger dans des critiques saugrenues, acerbes, infructueuses à l’allure d’outrages. Mais du moins, le bon sens voudrait que l’on ait le courage de reconnaitre l’apport dont les voyages d’IBK ont fait preuve dans la marche du Mali en sortie de crise.
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, affectueusement appelé IBK, ne doit en aucun cas trahir l’espoir de toute une nation en quête de paix et de stabilité.
Les voyages internationaux d’un chef d’Etat étant inéluctablement des instruments diplomatiques d’un pays, ceux du président IBK participent sans ambages à la facilitation des relations entre nations et éviter des différends.
Aujourd’hui, le Mali est quasiment revenu dans le concert des nations et redevenu un pays fréquentable. La preuve est que la capitale Bamako a été le mois dernier la plaque tournante des ballets diplomatiques.
De la visite du premier français, Manuel Valls à celle du Représentant spécial du président russe en passant par celles du vice-président indien, son Excellence Hamid Ansari, puis de la Chancelière allemande Angela Merkel, le message est clair : le Mali est fréquentable et la confiance renaît. Signe que la diplomatie est sur des roulettes.
Les visites du président IBK, de quelques motifs qu’ils fussent, ont apporté de la « valeur ajoutée » au Mali.
Le mois dernier, c’est à la suite de la dernière visite privée du président IBK en France qu’il a été annoncé le retour proche de l’administration à Kidal. Un pas décisif donc dans le règlement du conflit du Nord.
En ce début du mois de novembre, le Président Keïta a effectué une visite d’Etat à Malabo, en Guinée équatoriale. Un voyage qui a permis de signer des conventions prometteuses de l’économie, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, etc.
Avec un pays qui revient de loin, il faut dire que le message d’IBK a été entendu.
Dans le nord du pays où forces maliennes et l’ennemi s’affrontaient, plus de combat entre Maliens.
De l’international aussi, plusieurs pays européens et d’ailleurs, tiennent à renforcer leur présence militaire sur le terrain afin d’aider le Mali à se relever définitivement.
Cyril ADOHOUN
Source: L’Observatoire
