La bonne nouvelle a été chuchotée, jeudi dernier, à l’oreille des hôtes venus pour le lancement du Projet de renforcement des capacités des groupements de femmes de la localité par M. Yakouba MARIKO, nouveau maire de la commune rurale de Kaladougou, fait des merveilles dans cette commune. Et pour cause ; l’ancienne infrastructure existante, depuis le temps colon commence à s’essouffler. Au regard de l’importance de ce pont dans le désenclavement du cercle les inquiétudes ne cessaient de prendre de l’ampleur tant dans le monde des producteurs que celui des affaires.
Vieux de plus de 70 ans et long de 800 mètres, c’est le principal accès de ralliement entre le chef-lieu du cercle et ses agglomérations, notamment Fana et Béléko, séparé par le Bani, un grand affluent du fleuve Niger, indique-t-on.
M. Marko révèle à cet effet que ce pont est capital pour la croissance économique du cercle. « Le cercle de Dioïla est composé d’une population dont les activités reposent sur l’agriculture, le maraichage et surtout de l’élevage. Ce pont reste le seul moyen pour assurer l’approvisionnement de la localité, en assurant le lien entre les zones de production agricoles et celles de consommation. Nous pouvons enregistrer plusieurs dizaines de camions et de cars transportant les commerçants, qui viennent écouler leurs marchandises dans d’autres grandes villes de proximité. Mieux, grâce à ce pont les commerçants viennent acheter aussi des produits agricoles et des animaux. C’est pourquoi ce pont est vital pour nous », a-t-il dit.
Depuis quelques années, le pont ne répond plus aux normes et exigences de transport actuelles en matière de sécurité internationale, à cause de son vieil âge et surtout de son ancien modèle architectural. C’est pourquoi il a déploré le fait que chaque fois des gros camions de transport cassent ses bordures et l’endommagent très fortement dans la plupart des cas. Face, à la situation, le gouvernement a pris la décision de faire une nouvelle réalisation. Bientôt, cette histoire ne sera qu’un mauvais souvenir, selon M. MARIKO. Les études de faisabilité ont été faites et le départ du nouveau projet n’est qu’une question de temps.
« Nous, les habitants de la commune de Kaladougou, nous nous réjouissons de cette nouvelle. Le jour où nous avons reçu des représentants de l’entreprise pour les études de faisabilité de construction d’un nouveau pont chez nous, je vous assure que toutes les couches de la population du cercle de Dioïla ont fait des bénédictions au gouvernement. Je crois que malgré cette crise sécuritaire dont souffre le Mali, le président IBK pense au bien-être de tous les Maliens. Ce nouveau pont en est la parfaite illustration », a-t-il rassuré avant de révéler qu’une équipe de l’entreprise de construction dudit pont est présentement en Tunisie pour des études de matériaux dans le cadre de la réalisation de l’infrastructure. Pour finir, M. MARIKO a souhaité la dotation du nouveau pont de lampadaires pour des raisons de sécurité et de conforts.
« Les abords de l’ancien pont n’étaient pas dotés de lampadaires. Ce qui explique certains dérapages des véhicules de transport », a-t-il conclu.
Par Christelle KONE
Source: info-matin