La diaspora malienne a majoritairement voté contre le président IBK lors de la présidentielle 2018. La récente mésaventure du président à New York durant l’Assemblée générale de l’ONU n’est que le début d’une série d’humiliations prévues par certains Maliens de la diaspora contre nos autorités. La gestion de ces insoumis défavorables au régime ne sera pas une tâche facile pour le ministre en charge de la diaspora durant ce second quinquennat.
De la Côte D’ivoire à la Chine en passant par le Gabon, l’Europe, l’Amérique et l’Océanie, les Maliens vivent partout à l’extérieur du pays. L’apport économique de ces expatriés est inestimable sur l’économie nationale.
Depuis un certain temps, ces différentes communautés maliennes s’organisent pour prendre part aux débats sur les questions brûlantes de la nation. La participation de la diaspora malienne à l’élection présidentielle a été remarquable. Elle a majoritairement voté contre le président réélu. Une manière de désavouer le bilan du premier mandat d’IBK.
Malgré les arrêts de la Cour constitutionnelle et de la Cour suprême reconnaissant IBK comme président démocratiquement réélu, certains Maliens de l’extérieur ne désarment pas. Pour ces expatriés, acquis à la cause de Soumaïla Cissé, tous les moyens sont bons pour humilier les plus hautes personnalités du pays à l’extérieur et devant le monde entier.
La récente mésaventure du président de la République à New York lors de l’Assemblée générale de l’ONU est une preuve que des Maliens sont prêts à tout pour discréditer nos institutions à l’extérieur. Quelques individus insoumis sont parvenus à ternir l’image de notre pays. Où se trouve le patriotisme malien ?
Le cas de New York n’est qu’une partie de l’humiliation qui attend nos plus hautes autorités à l’extérieur durant ce second quinquennat. Des Maliens de l’extérieur, surtout ceux de l’Europe sont prêts à manifester partout où IBK sera en Europe. L’objectif est de ternir l’image du pays aux yeux des partenaires du Mali. Une situation qui n’arrange personne, surtout quand on est patriote.
Et pourtant les observateurs de l’Union européenne et les observateurs ont tous reconnus que l’élection présidentielle s’est déroulée dans la transparence totale au Mali. Donc les agissements de certains expatriés ne sont pas justifiés.
L’arbre ne doit pas cacher la forêt, le ministre en charge de la diaspora, Yaya Sangaré doit rapidement chercher une solution à cette déroute de la diaspora. Une tâche difficile, mais pas impossible. Le ministre doit rapidement renouer le dialogue avec le Haut conseil des Maliens de l’Extérieur et le Conseil supérieur de la diaspora pour gérer ces cas isolés.
Disponible qu’il est, Yaya Sangaré a les qualités pour apaiser cette tension qui n’honore personne.
Y. Doumbia
L’Indicateur du Renouveau