Le journal ‘’le Pays’’, un quotidien qui suit de près l’actualité malienne, dans sa parution N0 682du 12 novembre 2019 indique par rapport au dialogue national inclusif ; il est inclusif pour les organisateurs, et exclusif pour la majorité des populations maliennes. Il se trouve que le dialogue national inclusif (DNI) n’a pas respecté ses propres textes surtout le règlement intérieur du DNI adopté le 16 septembre 2019 au centre international de conférence de Bamako (CICB) par les représentants nationaux du peuple malien. En lieu et place des responsables dont les structures sont nommément citées dans le règlement intérieur d’autres personnes majoritairement de l’administration ont été désignés de façon générale. Ce premier constat ne va pas permettre la validation des rapports présentés à cette étape.
Voici qu’en comme I du district de Bamako, un autre impair est arrivé par la faute du président et des rapporteurs qui ont écrit et transmis au gouverneur du district qu’il y a eu une unanimité des participants pour la révision constitutionnelle afin de l’adapter à l’accord d’Alger pour la paix. Il ne restait que cela pour que le complot projeté par le régime soit découvert de la plus belle manière. Le Parti YELEMA très responsable a découvert le piège et il a fait un communiqué pour dénoncer cette falsification des conclusions du DNI en commune I.
Dans un communiqué publié lundi 11 novembre 2019, le jeune parti s’est plaint de la transmission non fidèle, par les organisateurs du dialogue national inclusif en commune I du district de Bamako, du rapport concernant les points de vue des participants. Le communiqué poursuit:« Suite à la transmission au gouvernorat du district de Bamako par les autorités municipales (organisateurs du DNI en commune I du district de Bamako) du rapport censé fidèlement refléter les points de vue des participants, la cellule communale du Parti YELEMA, communique son désaccord quant à certaines recommandations contenues (unanimité des participants pour la révision de la constitution du Mali afin de l’adapter à l’accord pour la paix) dans le rapport transmis au gouvernorat du district de Bamako par la Mairie de la commune ».
Le parti YELEMA ne s’est pas limité à cette déclaration, il a précisé que « tout au long des deux (2) jours du dialogue, il n’a jamais été question d’une proposition acceptée unanimement pour la révision de la constitution de la République du Mali pour adaptation à l’accord pour la paix (tous les débats concernant toutes les six (6) thématiques ont été tenus en plénière) », a précisé le coordinateur du Parti YELEMA en commune I du district de Bamako. Le parti est allé au-delà de la simple déclaration de son désaccord avec la transmission non fidèle des recommandations des participants du dialogue national inclusif en commune I du district de Bamako, il a demandé une correction du rapport qui est déjà au gouvernorat.
Par ce fait, on peut dire que les pratiques sournoises et malhonnêtes des organisateurs du DNI en commune I n’ont fait que mettre en place une pratique savamment orchestrée afin d’aboutir à la volonté du régime de revisiter coûté que coûte notre constitution afin de l’adapter à l’accord d’Alger pour aller à la partition du Mali.
Pour éviter voilà que le FSD, la plateforme An Ko Mali Dron de Mme SyKadiatou Sow et d’autres boycotteurs du dialogue national inclusif avaient exprimé leurs inquiétudes quant à la volonté du gouvernement à ne réduire le dialogue national inclusif qu’à la seule révision constitutionnelle afin de l’adapter à l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Eh oui, le compte rendu tendancieux des organisateurs du dialogue en commune I du district de Bamako confirme le bien-fondé des inquiétudes de ces boycotteurs.
Nous conseillons au peuple malien de se réveiller pour défendre le pays de leurs ancêtres, sinon ce régime est sans scrupule et il n’hésitera pas à vendre son âme au diable pour rester à la tête du Mali.
Badou S KOBA
Source: Le Carréfour