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Dialogue intermalien: le gouvernement attaché à la conclusion d’un accord de paix

La conclusion d’un accord de paix au Mali reste une priorité pour le gouvernement malien qui a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à faire pression sur les mouvements armés à s’impliquer davantage lors du prochain round de négociations intermaliennes, prévu en février à Alger.

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“A la veille de la reprise des pourparlers d’Alger, je voudrais demander aux membres du Conseil qui en ont les moyens d’exercer les pressions nécessaires pour amener les premiers responsables des mouvements armés à s’impliquer personnellement dans le processus d’Alger”, a déclaré le ministre malien des Affaires étrangère Abdoulaye Diop mardi soir devant le Conseil de sécurité de l’ONU.

Les pourparlers intermaliens inclusifs de paix doivent reprendre début février à Alger.
“Nous ne sommes pas loin de la conclusion d’un accord mais rien n’est acquis”, a estimé devant la presse le ministre malien.

Pour sa part, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous a affirmé mardi que le dialogue inclusif intermalien “est à un stade crucial”, soulignant que “les progrès sont pour l’heure assez modestes”.

Suite à une série d’incidents distincts dans le nord du pays, M. Ladsous a qualifié la situation sécuritaire dans le nord du Mali de “volatile”.

“Cette volatilité constitue une entrave au renforcement des droits de l’Homme à la fourniture de l’aide humanitaire et la promotion du développement du pays”, a-t-il jugé.

L’Organisation des Nations unies est une partie prenante dans le processus des négociations pour le règlement de la crise dans le nord du Mali, aux côtés de l’Union africaine (UA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union européenne (UE), l’Organisation de la Conférence islamique (OCI) et les pays de la région du Sahel.

Un projet d'”accord de paix et de réconciliation” a été remis aux différentes parties maliennes.
Selon le gouvernement malien, le projet d’accord ferra objet d’un examen minutieux de la part des experts de chaque partie avant d’être amandé lors de la reprise des négociations.

Une “feuille de route” et une “déclaration de cessation des hostilités” avaient été signées en juillet dernier au terme de la phase initiale des pourparlers, en vue de préparer les conditions nécessaires pour l’émergence d’une solution globale et négociée du problème des régions du nord du Mali.

Les deux documents constituent une assise solide à “la plate-forme préliminaire d’entente visant à trouver une solution définitive à la crise malienne” et “la déclaration d’Alger” qui avait engagé les parties maliennes à œuvrer au renforcement de la dynamique d’apaisement en cours, et s’engager dans le dialogue intermalien inclusif dans le cadre du respect de la préservation de l’intégrité territoriale du Mali.

Le gouvernement malien et six mouvements armés du Nord Mali ont mené quatre rounds de discussions depuis juillet 2014 à Alger.

Les six mouvements signataires des deux documents sont le Mouvement arabe Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (dissident).

 

Source: letempsdz.com

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