À Ansongo dans la région de Gao, parmi les nombreuses recommandations, on peut citer le retour des réfugiés, l’érection du cercle en région mais aussi la construction d’une école de formation des maîtres. Plus loin à Goundam dans la région de Tombouctou, les participants venus des communes rurales de Douekiré, Essakane, Razelma, Télé, Tin-Aïcha et Gargando ont insisté sur le retour de la paix dans la région.
À Bandiagara, au centre du pays, la dissolution des milices, l’intégration des combattants des groupes armés d’autodéfense dans les rangs des forces armés, le retour effectif de tous les déplacés et réfugiés dans leurs localités respectives, la reconstruction des villages endommagés, la réduction du nombre des partis politiques, l’amélioration du processus de décentralisation constituent les principales recommandations faites à la fin de ces 3 jours d’assise.
Plus au sud, à Tominian, le Préfet du Cercle, Ibrahima Koïta, soutient que les dialogues sont des grandes opportunités à saisir afin d’instaurer la paix au Mali.
La diminution des partis politiques à 5 ainsi que la suppression de l’aide aux partis politiques figurent parmi la dizaine de propositions faites par les panélistes à Mahina dans la région de Kayes.
Kidal, n’est pas resté en marge
Une vingtaine de recommandations ont été formulées à l’issue de cette phase communale du dialogue inter-maliens à Kidal. La candidature du président de la transition aux prochaines élections présidentielles, le retour des déplacés, la lutte contre la corruption, le renforcement de la sécurité sont les plus notables.
Boubacar Ag Barka, Rapporteur de la commission d’organisation :