Afin de discuter directement avec le président de la République pour une sortie de crise, le mouvement M5-RFP pose trois (3) conditions dont l’ouverture immédiate d’une enquête judiciaire contre les commanditaires et complices des tueries lors des évènements des 10 et 11 juillet 2020.
Au cours d’une conférence de presse, hier au siège de la CMAS, les responsables du M5-RFP se sont dits ouverts au dialogue direct avec le président de la République. Mais les conditions posées par le M5-RFP pour ce dialogue sont salées. Elles sont principalement au nombre de trois (3), à savoir l’ouverture immédiate d’une enquête judiciaire contre les commanditaires et complices des tueries lors des évènements des 10 et 11 juillet 2020 ; la libération immédiate du chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé ; la libération de tous les prisonniers politiques.
Une fois ces conditions remplies, le M5-RFP acceptera de venir à la table de négociation pour une sortie de crise, a précisé Choguel K. Maïga. Mais selon lui, ce dialogue se fera sur la base de la démission du président IBK : « aucun arrangement politique ne pourra résoudre la crise, seule la démission du président IBK est la solution. J’invite la majorité silencieuse à rejoindre le M5-RFP pour cette lutte de restauration de l’Etat… « .
Y. Doumbia
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