Le développement du village de koyoko, dans le cercle de Kangaba, est le leitmotiv de Moussa Magassouba dit Djo Balla, président des orpailleurs traditionnels de sa zone; il est prêt à casser sa tirelire pour faire de son village une référence et une plaque tournante en le dotant d’infrastructures modernes indispensables pour les habitants de Koyoko et les villages environnants. C’est ainsi qu’un dispensaire, une mosquée et une medersa flambants neufs sont sortis des terres sur financement de Moussa Magassouba.
Si certains ont tendance à oublier d’où ils viennent et à prendre goût à la vie citadine, d’autres se soucient de leur village natif et ont à cœur de soulager la souffrance de leurs frères et sœurs qui n’ont pas eu la chance de goûter aux délices de la vie dans les grandes villes. Moussa Magassouba dit Djo Balla fait partie de ces hommes qui ont le sens du partage dans le sang. Président des orpailleurs traditionnels de sa zone depuis des années, il s’est toujours évertué à ce que l’or brille au bénéfice des populations locales, à la différence d’autres localités où il ne brille qu’en faveur des grandes sociétés minières. Moussa Magassouba est associé à toutes les activités en rapport avec le développement de koyoko ainsi que des villages environnants. Au sein de Koyoko, il a construit une mosquée, une medersa et un dispensaire pour permettre aux fidèles musulmans de prier dans un environnement sain, aux enfants d’apprendre dans un endroit idéal et aux populations de se soigner au sein d’un centre ultramoderne avec des médecins dévoués et qualifiés. Moussa Magassouba dit Djo Balla pense que le gouvernement a certes l’obligation d’exécuter des travaux du genre, mais que les ressortissants aussi peuvent le faire et ne doivent pas tout attendre du gouvernement dont les charges sont énormes. Ces infrastructures seront très bientôt inaugurées lors d’une grande cérémonie.
Moussa Samba Diallo
Source: Le Républicain- Mali