Les élus de nations ont adopté le lundi 23 avril, la déclaration du politique générale (DPG) du premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga. C’était à la faveur de la séance plénière du lundi 23 avril dans la salle Modibo Keita, sous l’égide du président de l’Assemblée Nationale, Issaka Sidibé. Pour la circonstance, le premier ministre a promis de désarmer les groupes rebelles sans donner aucun délai.
Certainement, la nation malienne a suivi avec intérêt à travers leurs petits écrans la déclaration du politique générale du chef du gouvernement, Soumeylou Boubèye Maïga, à quelques mois de l’élection présidentielle qui s’annonce. L’opposition ainsi que majorité ont étalé leurs préoccupations.
Pour lever tout suspens, le premier Soumeylou Boubèye Maïga a mis l’accent sur quatre axes fondamentaux. Il s’agit de poursuivre la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, endiguer l’insécurité grandissante dans le centre du pays, Satisfaire la demande sociale par l’accélération de la mise œuvre du programme présidentiel d’urgences sociales et organiser les élections crédibles et apaisées.
Pour l’exécution de sa feuille de route, le premier ministre se donne comme priorité, protéger, rassembler et servir. Pour lutter contre l’insécurité qui tarde à être rétablie comme prévu, le premier ministre prône le rétablissement de la paix et de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, prioritairement dans les régions du nord et du centre. Le redéploiement de l’armée, mais également de façon progressive, méthodique et résolue pour l’exercice budgétaire 2018, le budget d’Etat a réservé 22% au rétablissement de la paix et de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national. Concernant l’accélération du processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), la question qui taraude l’esprit de bon nombre de maliens est de savoir à quand le désarmement.
Yacouba Dembélé
Source: La Boussole