Depuis près de 5 ans, Iyad Ag Ghaly ne cessait de martyriser le Mali en lâchant ses hommes semer le chaos dans nos villes et nos villages. Les mines posées sur nos routes par ces criminels ont tué de nombreux innocents. Leur vision de l’Islam a conduit à la fermeture des écoles, à l’appauvrissement du peuple malien et à l’application de châtiments injustes par des cadis à leurs ordres. Mais leurs crimes ne peuvent pas rester impunis! Dans la nuit du 13 au 14 février la justice les a foudroyés ! Paralysés par la peur, les hommes d’Ansar Dine n’ont pas eu le courage de riposter.
La semaine dernière, notre premier ministre sonnait la reconquête du centre par les FAMa. Le 14 nos soldats se seraient réinstallés dans la ville de Diafarabe, dans le cercle de Tenenkou sans rencontrer de résistance. Les terroristes avaient déjà fui la ville. Le jour même, on apprend que Iyad Ag Ghaly, le régisseur du JNIM, et ses hommes ont subi une lourde défaite lors d’une opération de Barkhane. Là encore les combats se seraient déroulés sans aucune résistance des terroristes.
Le bilan officiel fait état d’au moins une vingtaine de terroristes morts ou capturés. Après une frappe aérienne foudroyante dans le nord Mali, entre Boughessa et Tinzaouatène, les combats au sol auraient été de courte durée. Ceci témoigne de leur manque de courage et de fidélité à une cause qu’ils prétendent défendre. Parmi les criminels tués se trouveraient des cadres importants du JNIM. Alors que depuis le début de l’année ces terroristes semblaient jouer leur macabre partition sans trop d’inquiétude, ce revers vient mettre un coup de frein à leurs opérations.
Ce bilan sera sûrement fatal au JNIM. L’organisation terroriste est maintenant très vulnérable dans une région reconnue comme la sienne. Plus aucune région ne sera sûre pour eux au Mali. Le communiqué revendiquant le regroupement des groupes terroristes pour contrer la Force du G5 Sahel vole en éclat. On entend déjà les dissensions entre les chefs terroristes ressurgir et les désertions s’activer. La lutte pour le pouvoir fera sûrement de nombreuses victimes en interne également. L’hémorragie ne s’arrête pas là ! La population jusque là contrainte par les terroristes, donne elle aussi de nouveau des signes de confiance et de sérénité.
Ce bombardement rappelle à tous ces bandits que le crime ne paie pas! Les derniers terroristes qui n’auraient pas encore déserté sont condamnés à vivre tous les jours avec la peur. Les Forces de sécurités nationales et internationales sont désormais à leur poursuite.
Idrissa Khalou