Dans le cercle de Djenné, région de Mopti, l’aide d’urgence s’organise pour assister les sinistrés des inondations. Interview avec un représentant de l’Ocha, le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies.
Le centre du Mali est touché par des inondations spectaculaires.
Dans la commune de Djenné, dans la région de Mopti, le fleuve Bani, confluent du Niger, est sorti de son lit, il a dépassé la cote d’alerte qui est de plus de six mètres et demi.
Des milliers de personnes sont déjà sinistrées. L’aide d’urgence est en cours d’acheminement. C’est l’Ocha, le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies, qui coordonne cette aide humanitaire, dans un pays où déjà sept millions et demi de personnes en ont besoin. Ibrahima Koné, chargé national de l’information publique de l’Ocha au Mali, nous explique la situation d’autant plus délicate que le 3 octobre, c’est le jour prévu pour la rentrée scolaire au Mali.
Dans son dernier rapport hebdomadaire sur l’Afrique de l’Ouest, l’Ocha signale par ailleurs que le 17 septembre, les inondations qui ont frappé Conakry, en Guinée, ont tué trois personnes et affecté plus de 2.570 habitants.
Les autorités mettent en cause les “constructions anarchiques qui obstruent l’évacuation des eaux”.
Au Niger, les pluies ont fait au moins 227.000 sinistrés et tué 168 personnes. La région de Maradi, dans le sud-est, est la plus touchée.
DW