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Des manifestations contre un cinquième mandat de Bouteflika en Algérie : Les forces de sécurité à pieds d’œuvre pour empêcher tout rassemblement

Suite à la volonté du président algérien Abdoul Aziz Bouteflika de se porter candidat pour sa propre succession aux élections à venir, beaucoup de voix se sont levées à travers des manifestations pour dénoncer un cinquième mandat d’un « président vieux et malade ».  Des manifestations non autorisées qui sont fréquemment réprimées par les forces de sécurité.

Depuis quelques jours, la capitale algérienne ne cesse de faire le théâtre de nombreuses manifestations contre la volonté du président Abdoul Aziz Bouteflika de briguer un nouveau mandat après 20 années au pouvoir. Handicapé depuis  2013 à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC), le président Bouteflika est devenu très  rare sur les devants des scènes publiques.  Resté silencieux près des mois  face aux  murmures de sa probable candidature aux futures élections.  Une  suite de la   manifestation de la  volonté des  partis proches du pouvoir qui avait  sollicité sa  candidature pour un nouveau mandat,  le président Abdoul Aziz Bouteflika à  81 ans, a finalement  levé le doute le 10 février dernier, à travers une ‘’lettre à la nation’’  sur cette épineuse  question de  sa participation aux élections présidentielles du 18 avril prochain. Une nouvelle qui ne laissera pas la population  algérienne  indifférente, plus particulièrement les partis politiques de l’opposition qui estiment  que le président  en exercice du pouvoir n’est  pas apte à  diriger un nouveau mandat de cinq ans. Pour donc dénoncer cette décision, des appels à manifestation avaient été   lancés à travers la capitale, permettant de réunir plusieurs dizaines de milliers de personnes dans les rues. La première manifestation était organisée  le vendredi et  avait réuni des dizaines de milliers de personnes malgré son interdiction par les autorités. Une véritable  réussite.  Encore  le dimanche, selon l’AFP, le mouvement citoyen Mouwatana, un mouvement  fondé en 2018 et composé d’intellectuels (partis d’opposition, militants  associatifs, journalistes, avocats)  a  également réuni  des centaines de manifestants dans les rues, cela,  malgré les tentations des forces de l’ordre à empêcher tout  rassemblement. La police a   jeté  des gaz lacrymogènes pour  déloger  les manifestants  de la place Audin, initialement prévu pour le rassemblement.  Les manifestants se sont donc  regroupés sur un axe adjacent la place avec des  pancartes aux  slogans anti-cinquième mandat  et  des  chants  hostiles au président Bouteflika comme : « Algérie libre et démocratique ! » et « non au cinquième mandat ». La police a   procédé à beaucoup d’arrestations selon le coordinateur du mouvement, Soufiane Djilali à l’AFP. Soit « 15 cadres » du collectif, ainsi que « des dizaines de citoyens » ont été interpelés. Mais, selon Soufiane Djilali, également chef du parti d’opposition Jil Jadid, qui avait confié à l’AFP que le ‘’…but est de maintenir la pression contre le pouvoir ».  À noter que les manifestations étaient également faites par de centaines  de personnes le dimanche à Paris. Là-bas selon la Rfi, les slogans étaient : « Pouvoir assassin », « système dégage », « seul le mandat du peuple ».

ISSA DJIGUIBA

Source: Le Pays

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