L’opération antiterroriste française dans le sahel vient de créer une nouvelle polémique en moins d’un trimestre. L’état-major a annoncé la destruction d’une cible terroriste dans les environs de Tallataye le 25 mars dernier. Ce, après avoir eu la certitude qu’il s’agissait des Groupes Armés Terroristes(GAT). Une information démentie par la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) et la Communauté Idaksahak dont sont membres les 05 personnes tuées lors de cette frappe de barkhane. Pour les parents des victimes, c’étaient des chasseurs de lapin et de perdrix que Barkhane a frappés. Une autre opération problématique après celle de Bounti où les forces françaises sont accusées de bavure.

‘’ Le 25 mars 2021 en fin de matinée, la force barkhane a procédé à une frappe neutralisant un Groupe Armé Terroriste à 60 km au nord de In Deliman. Cette frappe a été ordonnée après une phase de renseignement et d’identification ayant permis de caractériser la présence et le regroupement GAT. Au cours de la frappe, 03 motos ont été détruites ‘’, a communiqué l’Etat-major français sur cette affaire. Si l’opération Barkhane n’a pas fait cas du nombre des pertes en vies humaines, la CMA et la communauté Idaksahak dont sont membres les personnes visées par la dite frappe se sont chargées de cette mission : ‘’La communauté Idaksahak informe l’opinion publique nationale et internationale que cinq (5) de ses jeunes ont été tués dans une frappe aérienne de Barkhane le 25 Mars 2021 à Agarnadamos (30km de Talataye). Parmi les adolescents tués il y avait un mineur. Il s’agit de Mahamadou Ag Baye, Abdorahmane Ag Adamou 18 (…)

MAHAMANE TOURE

Source : NOUVEL HORIZON