Il est l’auteur africain le plus souvent cité pour sa phrase : “En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle”. Il est né en 1901 au Mali en Bandiagara, au pied des falaises du pays Dogon et il est mort en 1991, le 15 mai à Abidjan. Enfant de Bâ et de Khadîdja Pâté Poullo Diallo, il est descendant d’une famille peule noble, Après la mort de son père, il sera adopté par le second époux de sa mère, Tidjani Amadou Ali Thiam, de l’ethnie toucouleur , Disciple de Tierno Bokar, il a consacré sa vie à sauver de l’oubli les trésors de la tradition orale du monde peul. Son œuvre écrite est considérable, son activité inlassable ; d’importantes responsabilités lui ont été confiées dans l’administration, dans la diplomatie de son pays, à l’UNESCO. Il est pour l’Afrique noire le gardien de la mémoire, de la tradition orale qu’il a bien souvent couché sur papier et est devenu, de ce fait, le défenseur vigilant d’une civilisation si longtemps méconnue. Historien, écrivain, conteur, poète, penseur, frère des hommes, il est surtout connu en France pour la lutte qu’il mena à l’UNESCO, de 1962 à 1970, en faveur de la réhabilitation des traditions orales africaines en tant que source authentique de connaissances et partie intégrante du patrimoine culturel de l’humanité.
Source: Bamada.Net