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Dénonciation de mauvaise gouvernance: le FMI tranche et donne raison à IBK

Pour avoir poursuivi de vigoureuses réformes qu’il a initiées en matière de performances économiques et financières, le Mali est en phase avec le FMI, au titre de la facilité élargie de crédit (FEC), accordée aux pays sahéliens par l’institution financière internationale, en décembre 2013. Preuve de ce dynamisme : un accord préliminaire trouvé entre le Mali et le FMI qui permettra de recommander au Conseil d’administration la conclusion de la septième revue du programme appuyé par la FEC et la prorogation d’une année du programme. Une bonne nouvelle qui sonne comme un cinglant désaveu pour les détracteurs et les adversaires du régime du président IBK qui continuent d’épiloguer et d’entonner la rengaine d’une prétendue mauvaise gouvernance.

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L’hôtel des finances est toujours à la manœuvre sous la conduite du très discret mais efficace ministre de l’Economie et des finances, le Dr Boubou CISSÉ. En ce mois de mai, c’est bien ce constat reluisant qui se fait sentir dans les relations de coopération économique entre le pays et le Fonds monétaire international (FMI). C’est un communiqué officiel de l’institution financière, sous le sceau de la chef de délégation, Madame Boriana Yontcheva, qui l’annonce, lequel met plus nettement en avant les performances économiques et financières, réalisées par les autorités des finances : « La mission du FMI et les autorités sont parvenues à un accord préliminaire qui permettra de recommander au Conseil d’administration la conclusion de la septième revue du programme appuyé par la FEC et la prorogation d’une année du programme».
Pour les spécialistes des arcanes de la finance internationale, il s’agit là d’un signal fort dans les rapports entre le Mali et le FMI, car au-delà de cet accord de principe, ce qui y est primordial, c’est bien le gage de la conclusion de la septième revue du programme FEC qui devrait intervenir en juillet 2017, avec l’examen du dossier par le Conseil d’Administration. Un feu vert du FMI qui permettra également à tous les autres partenaires financiers, à partir de ce quitus du contrôleur financier mondial, de mener avec le Mali la coopération économique et financière qu’ils souhaitent.
Mauvaise gouvernance du régime ou mauvaise foi des détracteurs ? Critères objectifs d’appréciation de performance ou fantasmes schizophréniques d’une opposition aux abois ? Comment trancher dès lors entre le régime du président IBK qui assure que ses efforts sont en train de porter leurs fruits et son opposition qui, dans son désarroi, continue d’ergoter et de dénoncer sur une fantasmagorique mauvaise et chaotique gouvernance qui conduirait le pays au suicide ?
Le FMI, arbitre suprême de la gouvernance internationale, au-delà de tout soupçon de connivence avec les autorités maliennes, encore une fois de plus, vient de trancher le contentieux qui fait polémique entre le pouvoir et l’opposition. Son verdict est un camouflet sans appel pour les détracteurs : le pays a atteint tous les objectifs quantitatifs, souvent avec de grandes marges.
« La mission et les autorités ont examiné l’exécution budgétaire pour 2016 et le début 2017. Tous les critères de performance du programme à fin décembre 2016 ont été atteints », indiquent les gendarmes des finances qui reconnaissent par la même occasion les progrès encourageants notés dans la mise en œuvre des réformes structurelles prévues à la fin décembre.
Contrairement à la chansonnette de la mauvaise gouvernance, jouée sur toutes les notes de l’opposition politique dite démocratique et républicaine, le FMI salue les progrès réalisés, mais surtout les performances macroéconomiques soutenues de l’économie malienne.
Pour ce qui est de l’impasse évoquée à satiété de mauvaise foi par les détracteurs du régime, le FMI dément et indique que les perspectives économiques du pays, pour 2017, sont favorables. D’après les estimations préliminaires pour l’année 2016, l’institution financière a estimé que le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) s’est situé à 5,8 %, et l’inflation a été contenue à moins de 1 %, reflétant des prix du pétrole bas. Le déficit budgétaire s’est situé à 4 % du PIB en ligne avec les objectifs du programme, certaines recettes supplémentaires ayant permis de compenser les dépenses additionnelles engagées pour faire face aux élections et aux besoins sécuritaires. En revanche, le déficit du solde global de la balance des paiements s’est creusé de 2,3 points de pourcentage pour atteindre 3,9 % du PIB.
Ce n’est pas tout, le FMI, auquel les détracteurs du régime eux-mêmes font référence, pour mener leurs critiques contre le régime, se félicite également de constater que la croissance économique devrait rester forte en 2017 même si les conditions en matière de sécurité continuent de poser des difficultés.
C’est aussi une admirable victoire de l’équipe du président IBK qui a su hisser notre économie au seuil d’une forte performance +6 % et consentis d’énormes efforts, en matière de discipline budgétaire, salués par l’Institution financière internationale.
Positive qu’elle est, et appréciée comme telle, par les experts du FMI, cette performance, comme l’a si bien révélé le ministre Boubou Cissé, lors de la journée des Banques et des établissements financiers, démontre à suffisance que le Mali a su montrer une capacité de résilience face à certains chocs exogènes auxquels le monde et en particulier les pays au sud du Sahara font face et qui a énormément affecté leurs économies. Toute chose qui fait qu’aujourd’hui, en Afrique subsaharienne, deux tiers des pays de notre sous-continent font un taux de croissance qui est inférieur à 1,5 %.
C’est au bénéfice de toutes ces constatations que l’équipe du FMI, conduite par Boriana Yontcheva, et les autorités se sont accordées également sur l’importance de la mobilisation des recettes nationales et d’une trajectoire budgétaire qui maintienne la discipline budgétaire.
En termes plus clairs, les réformes structurelles ont produit leurs effets de manière à pouvoir renforcer la performance des services d’assiette et accroître l’efficacité et la transparence dans la gestion des finances publiques. Des réformes budgétaires ambitieuses, on est passé à des réformes visant à asseoir une fiscalité plus moderne et plus efficace ; le tout permettant une stabilité financière, assurément mieux assurée.
En tout état de cause, l’accord préliminaire, qui vient d’être conclu, devrait déboucher sur le décaissement, en juin prochain, par la direction du FMI et son conseil d’administration, d’une nouvelle tranche du FEC. Toutes choses qui devraient clouer le bec à certaine opposition en quête de crédibilité politique et de légitimité populaire dont la seule survie politique est de fanfaronner sur un hypothétique insuccès du régime en place.

Par Mohamed D. DIAWARA

 

Source: info-matin

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