Organisée depuis trois ans par la Maison de la presse, la Journée internationale de la liberté de la presse est une occasion pour le monde de la presse malienne de discuter, se former, se documenter, s’entraider, fraterniser et surtout faire un état des lieux sans complaisance de la liberté de presse.
La journée internationale de la liberté de la presse a été célébrée au Mali hier mercredi, à l’instar d’autres pays, avec comme thème cette année: « Devoirs et responsabilités du journaliste en période de crise ».
Lors de la célébration de cette journée dans la maison de la presse par le ministre de l’Economie numérique et de la Communication Arouna Modibo Touré, il y a une bonne nouvelle pour les journalistes. Le ministre a annoncé, des réformes qui aboutiront à la dépénalisation des délits de presse en République du Mali. « Aucun journaliste ne doit se retrouver en prison à cause de son opinion, par conséquent, aucun journaliste ne sera poursuivi pour délit de presse en république du Mali”, a-t-il déclaré.». Selon lui le sens des responsabilités et l’accompagnement des journalistes ont permis à notre pays de sortir progressivement de la crise née suite aux événements de 2012. « Vos commentaires, vos critiques, vos analyses ont permis de faire comprendre et accepter par nombre de nos concitoyens le sens et la portée de l’accord pour la paix et la réconciliation pour le Mali issu du processus d’Alger signé le 15 mai et le 20 juin 2015 ». Le ministre à encouragé les journalistes en leur disant : « Vous avez ainsi joué votre rôle d’éveilleur de conscience, vous avez su anticiper sur la crise, Vous avez su prévenir la haine, l’exclusion, deux phénomènes qui détruisent la démocratie, les liens ancestraux et les rapports sociaux. Il a également souligné la présence de nombreux medias de 1991 à nos jours. “Nous avons aujourd’hui plus de 120 titres de journaux, une vingtaine de presse en ligne, plus de 400 radios et une vingtaine de télévisions libres en attente d’être autorisées par la HAC”.
Le ministre a invité les patrons de presse à balayer devant leur porte pour que la carte de presse ne soit plus obtenue que par les seuls journalistes, démontrant ainsi leur foi dans leur métier.
Source: journaldumali