Quoique le budget 2017 pour l’entretien routier au Mali soit de 19 milliards F CFA, plusieurs axes principaux de Bamako sont dans un état d’impraticabilité à cause du manque d’entretien. L’Ageroute est interpellée.
Cette année, les pluies de la saison entraînent des dégradations importantes sur le réseau routier. Plusieurs axes routiers sont dans un état de praticabilité moyen. Difficile d’emprunter les rues de la ville de Bamako en ces temps de pluies. Ces routes déjà bien dégradées, empirent pendant la saison des pluies. C’est des creux un peu partout sur les voies bitumées ce qui rend la conduite difficile et dangereuse. Sur beaucoup de tronçons, le constat n’est pas reluisant et interpelle l’Ageroute, une structure créée par l’Etat spécialement pour l’entretien routier.
Des nids de poule ou « fossé de tombe » qu’on pourrait encore qualifier de puits ou de « mares de cochon » à certains endroits, constituent un véritable danger pour les usagers. Le fait d’éviter ces trous en circulation ont entraîné de nombreux accidents.
Même les routes qui ont fait l’objet d’entretien l’année dernière figurent parmi les axes dégradées. Un tour dans la capitale permettra à l’Ageroute de prendre conscience de l’urgence d’une intervention rapide.
Depuis le début de l’hivernage, l’Agence dirigée par Baba Moulaye Haidara ne fait pas assez dans l’entretien périodique des routes comme souhaitées par les usagers.
Pour 2017, elle a bénéficié de 19 milliards de F CFA pour faire son travail à elle assignée. Que le directeur général de l’Ageroute, Baba Moulaye Haidara nous justifie la destination des sous à lui octroyés.
Puisque l’Ageroute traîne le pas, les populations riveraines trouvent des solutions intérimaires. A l’aide de terre ou de gravillons, des jeunes s’organisent et entreprennent des initiatives de bouchage des trous. Des solutions qui se révèlent parfois éphémères en ce sens que quelques pluies suffisent à remettre tous ces efforts à néant.
L’entretien périodique consiste au renouvellement de la couche de roulement pour les routes en terre et au renouvellement du revêtement pour les routes bitumées. C’est une opération lourde qui consiste à remettre à niveau les routes après dix ans pour les routes bitumées.
A.S.
Source: lesechos
