Hier a eu lieu le lancement des preuves écrites du diplôme d’études fondamentales (DEF) session de juin 2023, sur toute l’étendue du territoire national. Des épreuves qui se déroulent dans la quiétude sous l’œil vigilant des surveillants et des forces de l’ordre.
Cette année, ils sont au nombre de 283 243 candidats répartis sur toute l’étendue du territoire national. Et c’est le Groupe scolaire “Le Progrès”, sis à Faladié que la directrice de l’Académie rive droite, Dédéou Traoré, a choisi de visiter pour le lancement des épreuves écrites du diplôme d’études fondamentales (DEF) session de juin 2023.
Pour la rive droite, ils sont au nombre de 35 589 candidats inscrits dont 4280 candidats inscrits en option arabe, soit 12,03 %. Les filles constituent la majorité des candidats inscrits avec une proportion de 51,88 %, soit 18 463 filles.
Les candidats libres représentent 3,41 % des inscrits, soit 1213 participants. Tous ces candidats sont répartis dans 140 centres d’examen placés sous l’autorité de 419 présidents et vice-présidents de centres.
Quelque 2505 enseignants ont été choisis pour assurer la surveillance et 426 éléments des forces de l’ordre sont déployés pour sécuriser les centres. Après des années chaotiques marquées par des fuites de sujets et des fraudes à ciel ouvert, des mesures draconiennes ont été prises pour pallier cela. A la veille de l’examen, notre équipe de reportage a sillonné quelques centres d’examen de la rive droite.
Toutes les salles étaient prêtes à accueillir les candidats. Des affichages correctement faits permettaient à tous les candidats de se retrouver facilement. Les nombres de candidats limités par salle. On a pu noter aussi la présence des surveillants qui conféraient avec les présidents de centre pour les derniers réglages.
Hier encore, des candidats s’entassaient devant des salles pour être fixés davantage. L’optimisme se lisait sur les visages des candidats que nous avons rencontrés qui ont indiqué dans la mi-journée que les sujets étaient abordables contrairement à l’année dernière.
Cette année, il y a eu moins de grèves. Et l’examen devrait connaître un meilleur taux de réussite que l’année dernière.
Ousmane Mahamane
Source : Mali Tribune