Selon la police judiciaire, le cas de Boubacar Diallo, étudiant guinéen, qui a félicité la police de l’avoir interpellé si rapidement, n’est pas une affaire habituelle.
D’après la Direction de la Police Judiciaire (DPJ), beaucoup d’efforts ont été mis en place depuis 2009 pour lutter contre la criminalité dans le pays.
Pour construire une société qui se veut démocratique et un état de droit, la relation entre la police et la justice se doit en effet d’être multilatérale.
Pour que justice se fasse
Se prêtant à des aveux publics devant les micros et caméras de toute la presse guinéenne samedi dernier, Boubacar Diallo étudiant à l’Institut Supérieur de Technologie de Mamou, avait complimenté les agents de police.
“La direction nationale de la police judiciaire doit être félicitée. Je voulais aussi dire que la (DPJ) mérite d’être équipée parce qu’ils ont des agents qui sont bien formés. Franchement”, avait indiqué Diallo dans la cour de la police judiciaire.
Après de tels aveux, la police peut ainsi espérer que les juges prendront le dossier au sérieux et que l’accusé sera poursuivi.
Ces aveux publics peuvent aussi éviter le récidivisme d’un étudiant en deuxième année qui a vraisemblablement saisi une malencontreuse opportunité. Il commettait son premier délit.
En attendant, l’étudiant est toujours incarcéré dans la maison d’arrêt de Mamou. Il a reconnu avoir volé 50 millions de GNF dans une boutique de téléphonie du nord-ouest de la Guinée.
Et si de nombreuses personnes se demandent s’il s’agit vraiment d’un voleur ou d’une mise en scène, les faits sont bien réels et la presse était au rendez-vous comme le prouve ces images par nos confrères de Guineenews
Source: BBC Afrique