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Décrispation de la crise entre le Mali et la Mauritanie : Des avancées majeures !

Bamako et Nouakchott ont marqué un grand pas vers la décrispation de la tension née de la disparition d’une dizaine de Mauritaniens dont le Mali a été pointé du doigt suite aux événements tragiques qui ont conduit les 5 et 6 mars 2022, dans la localité de El Ataye, sur le territoire malien, à la disparition d’un groupe de citoyens mauritaniens. Les deux pays ont décidé d’œuvrer ensemble pour instaurer la sécurité dans cette zone instable comme en témoigne la délégation malienne reçue à Nouakchott.

Bamako et Nouakchott ont marqué un grand pas vers la décrispation de la tension née de la disparition d’une dizaine de Mauritaniens dont le Mali a été pointé du doigt. suite aux événements tragiques qui ont conduit les 5 et 6 mars 2022, dans la localité de EL Ataye, sur le territoire malien, à la disparition d’un groupe de citoyens mauritaniens, une délégation malienne de haut niveau, dirigée par Son Excellence Mr. Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, a effectué, sur instruction de Son Excellence Le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, chef de l’Etat du Mali, une visite de travail et d’amitié, à Nouakchott, le 11 et le 12 mars 2022.

Dans le souci, de préserver le vivre ensemble et les relations séculaires de fraternité et de bon voisinage entre les deux pays, les deux Parties ont rappelé la nécessité d’œuvrer ensemble de manière à éviter la survenance d’actes portant atteinte aux biens et à l’intégrité physique des citoyens Mauritaniens au Mali.

Au terme des débats et discussions les deux parties ont décidé de la mise en place des mesures fortes. La décision a été prise au terme d’une visite de deux jours, les 11et 12 mars, d’une délégation malienne de haut niveau à Nouakchott, conduite par Abdoulaye Diop ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Le Mali et la Mauritanie ont créé une mission conjointe pour statuer sur l’assassinat de Mauritaniens.

Dans ce communiqué conjoint publié samedi, les deux parties ont convenu de mettre en place une mission conjointe Ad Hoc, d’établissement des faits chargée de faire la lumière sur les derniers événements de El Ataye (El Ghattaye) qui entamera son travail dans les meilleurs délais. En outre, les deux parties ont souligné la nécessité d’organiser des patrouilles conjointes le long de la bande frontalière, de partager, dans les meilleurs délais, les résultats de l’enquête diligentée par le gouvernement de la République du Mali relative aux événements du 17 janvier 2022, à Akor, de sanctionner, aussi sévèrement que la législation malienne l’autorise, les auteurs de crimes odieux.

Après l’incident survenu entre notre pays et le voisin mauritanien, les autorités en charge de la défense du territoire national ont adopté des mesures strictes concernant certaines zones du territoire dans le but de sécuriser les populations des dites zones. Outre cette mesure, les deux pays ont décidé d’œuvrer ensemble pour instaurer la sécurité dans cette zone instable comme en témoigne la délégation malienne reçue à Nouakchott.

C’est dans cette dynamique que les autorités militaires du Mali ont décidé, d’interdire strictement toute circulation de personnes civiles dans les zones de la forêt de Wagadou et la forêt de Gringalé, où se déroule l’opération militaire  »Maliko » près de la frontière avec la Mauritanie a indiqué, dimanche 13 mars le porte-parole du gouvernement Abdoulaye Maiga.

Selon le même communiqué, l’objectif de cette interdiction de circulation de personnes civiles vise d’une part, à prévenir toute dégradation de l’excellente relation séculaire de bon voisinage entre la Mauritanie et le Mali, et, d’autre part, pour préserver l’intégrité physique, ainsi que les biens des citoyens maliens et mauritaniens, annonçant que les autorités militaires ont décidé d’interdire strictement toute circulation de personnes civiles dans les zones de la forêt de Wagadou et la forêt de Gringalé, où se déroule l’opération militaire  »Maliko ».

Pour rappel, suite aux disparitions de ces citoyens mauritaniens, tous les regards se sont portés sur l’armée malienne qui avait été accusée d’assassinat d’être les auteurs de ces meurtres. L’ambassadeur malien à Nouakchott avait été convoqué le 8 mars courant par la diplomatie mauritanienne. Il avait été informé de la disparition d’un groupe de citoyens, le 5 mars sur le territoire malien.

Le gouvernement du Mali avait pour sa part, rappelé que le professionnalisme des Forces Armées Maliennes (FAMa) qui sont soucieuses du respect des droits humains, comme en attestent notamment l’interpellation, suivie de la libération saine et sauve de 29 mauritaniens, depuis la fin de l’année dernière, à ce jour.

Par ailleurs, aucune preuve directe n’incriminait les soldats maliens selon le communiqué du gouvernement. Il s’était avéré qu’aucune patrouille militaire des FAMa (Forces Armées Maliennes) n’était présente dans la zone et aux dates indiquées et jusqu’à présent, aucune preuve matérielle ne permet d’incriminer nos vaillants FAMa.

Ahmadou Sékou Kanta

Source: L’Observatoire

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