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Découverte d’armes et de munitions au domicile du Président de la CC : Qui en veut à Manassa Dagnoko ?

A cette question que le procureur de la République du Tribunal de grande instance de la commune V tente de répondre après la découverte à son domicile des armes et des munitions.

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En effet, très tôt dans la matinée du dimanche 30 juillet dernier, les éléments de la police en faction à son domicile ont découvert une boite contenant environ une vingtaine de cartouches de divers types d’armes (pistolet mitrailleur et fusil Baïkal).

Le procureur de la République, dans son communiqué pour l’occasion, explique d’une faible quantité de ces munitions a explosé sans aucun dégât. Çon sait que le président de la Cour constitutionnelle est aujourd’hui mal-aimé à causes de l’arrêt et de l’avis que la Cour a donné sur le processus de réforme constitutionnelle. En effet, s’il y avait un baromètre pour mesurer la cote de popularité du Président de la Cour constitutionnelle, Manassa Dagnoko, elle aurait atteint son plus bas niveau, voire un taux négatif. Est-ce que c’est à cause de l’avis ou de l’arrêt de la Cour qu’on a tenté de s’attaquer à son domicile ? Est-ce que une manière de prouver que l’insécurité n’est pas « résiduelle » ? L’enquête du procureur nous en édifiera davantage si elle avance.

Commune de Lanfiala, cercle de Tominian : Un militaire échappe bel à la folie des terroristes

Parti pour présenter ses condoléances après le décès d’un parent dans son village, Bamabara, dans la commune de Lanfiala, cercle de Tominian, un militaire malien a échappé à la folie des terroristes qui règnent en maitre absolue dans cette localité. Dimanche c’est le jour de la foire hebdomadaire de Bambara. Après une longue absence de son village, le militaire en question a cru bon de faire un tour dans le marché. Mal lui a pris. Ce jour là, il y a quelques terroristes qui étaient venus au marché pour s’approvisionner.

Quand ils ont le militaire en uniforme, les terroristes ont tiré sur lui. Ce fut la panique générale dans le marché. Il a pris ses jambes à ses coups. C’est ainsi qu’il a pu se sauver miraculeusement en se confondant dans la masse. Selon une source locale, les terroristes sont cachés dans plusieurs forêts dans le cercle, en allant vers la frontière du Burkina. D’après nos informations, ils règnent dans cette partie en maître absolue et n’hésitent pas souvent à descendre dans des villages pour proférer des menaces aux populations.

Transport par bus des athlètes maliens pour les jeux de la francophonie : L’éclairage du ministre des sports

Le transport de nos athlètes pour les jeux de la francophonie a fait le buz sur les réseaux sociaux, surtout après l’accident survenu sur la route au retour. Chacun y est allé avec son interprétation. Face à cette situation, nous avons joint au téléphone le ministre des sports, Housseini Amion Guindo dit Poulo qui fait des précisions par rapport à ce voyage. Selon Poulo, le Mali a décidé de partir aux jeux par bus à cause de la situation économique de notre pays qui doit appeler chacun de nous à faire des sacrifices.

Pour la participation du Mali à ces jeux, l’Etat avait déboursé 106 millions dont 78 millions pour les sportifs et 28 millions pour les artistes. Ce qui était insuffisant pour payer des billets d’avion pour l’ensemble de la délégation malienne forte de 130 personnes. Selon le ministre, tous les athlètes sont partis à Abidjan par les bus. «Il ne pouvait pas avoir d’exception pour les footballeurs », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il y va de l’image du pays. Aux dernières, il semble que finalement les cadets viendront ce jeudi par vol d’aire Ivoire, cela après des examens psychologiques.

AMENAGEMENT HYDROELECTRIQUE DE TAOUSSA : Les acteurs se concertent pour faire avancer les travaux

Les participants ont, entre autres, dégagé des stratégies participatives pour améliorer la sécurité dans la zone du projet et ont défini le rôle de chaque acteur dans le dispositif de sécurisation indispensable à l’accompagnement des travaux

Le ministre de l’Energie et de l’Eau, MalickAlhousseini, a présidé les 29 et 30 juillet, à Taoussa, dans le cercle de Bourem, la rencontre relative à l’évaluation du plan d’actions issu de l’atelier d’information sur l’impact du projet d’aménagement de Taoussa et l’implication des communautés dans le processus de sécurisation des travaux.

La rencontre a regroupé les autorités communales et administratives des régions de Gao, Tombouctou, Ménaka, Kidal et Taoudeniainsi que des localités concernées par le projet, les députés, les leaders religieux et communautaires, les représentants des partenaires techniques et financiers et des prestataires de service, ceux des forces armées et de sécurité, des forces amis du Mali ainsi que plusieurs autres acteurs du processus de paix.

Durant deux jours, plus de 300 participants composés des représentants de toutes les communautés ont été informé du niveau de réalisation du projet d’aménagement de Taoussa, et de la mise en œuvre du plan d’actions issu de l’atelier de Gao, tenu en septembre 2016. Il s’agissait aussi de faire en sorte que l’ensemble des acteurs s’approprient du processus de la prévention, de la gestion des conflits et de la consolidation de la paix dans la partie septentrionale de notre pays.

Les participants ont dégagé des stratégies participatives pour améliorer la sécurité dans la zone du projet et ont défini le rôle de chaque acteur dans le dispositif de sécurisation indispensable à l’accompagnement du projet. De même ils ont mis en place des relations fonctionnelles entre eux pour protéger chacun dans sa fonction.

Notons au passage que cette rencontre a lieu grâce aux actions des forces armées maliennes qui ont permis pendant 3 jours aux participants de résider sur le site dans des conditions de sécurité et de sérénité idoines.

« La rencontre de Taoussa a eu la particularité historique d’avoir comme cadre le site de Taoussa, elle a eu également la particularité de témoigner des efforts entrepris par le gouvernement du Mali dans la réalisation d’une base vie, d’un escadron de gendarmerie opérationnelle et d’un dispositif de  sécurité par les forces armées ainsi que le renforcement technique et matériel auquel l’Etat a consenti plus de 5 milliards de F cfa depuis 2016», a indiqué le ministre l’Energie et de l’Eau, MalickAlhousseini.

Pour lui, ces efforts constituent autant de preuve que les prestataires investiront très prochainement le site de Taoussa pour entamer les travaux du barrage.

Au terme de fructueux échanges et de débats constructifs, les participants ont fait plusieurs recommandations. Ils ont souhaité que soient impliqués et responsabilisés les leaders religieux, traditionnels et d’opinion pour faciliter la réalisation des travaux du barrage, l’organisation de rencontre périodiques entres les différents leaders traditionnels, l’implication des jeunes et des femmes dans les travaux, la sensibilisation et la responsabilisation des communautés pour un changement de comportement ou encore l’organisation de rencontres stratégiques à Gao et Bourem regroupant les acteurs de la paix sur la sécurisation des travaux.

Les participants ont également recommandé que soit résilié le contrat avec les entreprises chinoises  et que des dispositions  soient prises pour conclure un nouveau marché avec un prestataire.  Ils ont aussi demandé, entre autres, la valorisation du pacte social entre les communautés et le maintien du renforcement des capacités de nos forces armées et de sécurité.

L’aménagement hydroélectrique de Taoussa est un ouvrage à but multiples qui concerne, entre autres, la production d’électricité avec le branchement immédiat des villes de Gao, Bamba et Bourem et de plusieurs autres villages dans le futur. Il va également permettre l’aménagement et la mise en valeur de 139 000 ha de terre de Diré à Ansongo, dont 3 200 ha pour la première phase, l’amélioration du régime du fleuve et sa normalisation ou encore la réduction de l’impact des déficits pluviométriques et la réhabilitation des écosystèmes. Si les travaux de la route Gao-Bourem-Taoussa connaissent une avancée satisfaisante, ceux du barrage et autres enregistrent un grand retard.

Le projet est financé conjointement par l’Etat et des partenaires techniques et financiers pour un montant de 167,6 milliards de F cfa. Au terme d’une concertation tenue les 23 et 24 février dernier, les partenaires techniques et financiers ont réitéré leur soutien au projet et apprécié les efforts consenti par le gouvernement pour la sécurisation des travaux. Ils avaient également exhorté l’Etat à impliquer davantage les bénéficiaires à la sécurisation de la réalisation du barrage. D’où l’importance de cette rencontre.

CC/MEE

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