Les leaders syndicaux conditionnent toujours sans crainte aucune l’ouverture des négociations au déblocage intégral de tous les salaires illégalement bloqués.
– Le vendredi 15 mai 2020, les leaders syndicaux des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 se sont rendus au ministère de l’éducation nationale sous la demande du gouvernement pour les négociations. Malheureusement les négociations n’ont pas eu lieux.
En effet, indique Mamady Diakité, Secrétaire à la communication du BEN SYNEFCT, les syndicats ont toujours conditionné la reprise des négociations au déblocage intégral de tous les salaires illégalement bloqués par abus de pouvoir.
« Nous avons contacté que plusieurs salaires de nos collègues ne sont pas encore faits. Nous pouvons citer entre autre quelques communes de Bamako tel que la commune 2, 5, 6. Il y a aussi des localités de Kati, Koulikoro, … », précise-t-il.
A ses dires, « ces retards dans le traitement de salaires se constatent au niveau fondamentale, au niveau secondaire sans oublier le niveau de l’enseignement normal ».
« Puisque notre condition pour participer aux négociations n’est pas satisfaite alors nous avons refusé d’aller sur la table de négociations », a par ailleurs justifié le Secrétaire à la communication du BEN SYNEFCT.
Les négociations reprendront le mercredi 20 mai prochain, « si et seulement si le gouvernement parvient à débloquer tous les salaires illégalement bloqués ».
Mariam DOUMBIA/Icimali