La phase de rattrapage de DDR accéléré et d’intégration aura lieu à Gao et Tombouctou du 12 au 19 novembre. Cette information a été donnée par le porte-parole de Minusma Olivier Salgado. C’était au cours de leur point de presse hebdomadaire tenu à leur QG hier jeudi. Selon le porte-parole de la mission, tout groupe armé qui ne se conformera aux mesures prises sera sanctionné.
La décision a été prise lors de la 42e session ordinaire du Comité technique de sécurité (CTS) qui a lieu le 29 octobre dernier. La session a porté sur l’évolution de la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire. Comme dit par le porte-parole de la Minusma, il a été décidé que la phase de rattrapage de DDR accéléré et d’intégration aura lieu à Gao et Tombouctou du 12 au 19 novembre. Elle ciblera 506 ex-combattants des groupes armés CMA, Plateforme et autres groupes non-signataires. Et selon le comité, à partir du 15 novembre, les groupes qui ne se seraient pas conformés aux mesures prises relatives à la circulation des armes et des convois courent le risque de se voir confisquer leurs armes et leurs checkpoints démantelés.
À cette rencontre, Olivier Salgado le porte-parole de la Minusma a également annoncé la fin de la formation de plus de 300 éléments complémentaires du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) dans la région de Ségou. Des éléments qui complètent les 1 006 éléments déjà formés et intégrés.
Concernant la situation sécuritaire dans le centre du pays, le porte-parole de la mission a indiqué qu’à plusieurs reprises des patrouilles de sécurisation de la Force ont été empêchées de poursuivre les itinéraires prévus en raison de manifestations hostiles des populations locales. Il a rappelé pour l’occasion que l’objectif de ces patrouilles de la MINUSMA « est de sécuriser ces mêmes populations et qu’obstruer leurs parcours revient à saborder la sécurité des populations ».
Dans la zone, Olivier Salgado a révélé qu’au cours des trois dernières semaines, la Force onusienne a mené 2 225 patrouilles. Des patrouilles terrestres et aériennes qui contribuent à réduire les violences sur les populations et à ramener le calme dans les zones où les tensions communautaires sont signalées.
A. Haidara
Source: Le Combat