Depuis le placement du Mali sous embargo le 09 janvier 2022, les prix des différents articles sur le marché n’ont cessé d’aller crescendo. Des commerçants véreux ont, sans état d’âme, augmenté les prix de leurs marchandises en imputant la cause aux sanctions économiques infligées à notre pays. L’interminable traversée du désert qu’est la vie chère commença donc !
Ainsi, les prix de plusieurs produits de première nécessité (sucre, huile, gaz, lait en poudre, etc.) se sont retrouvés à la hausse. N’ayant d’autre choix, les Maliens ont subi ce calvaire jusqu’au 03 juillet 2022, date à laquelle les dirigeants ouest-africains ont décidé de lever les sanctions économiques et financières qui étouffaient le pays depuis six mois.
La nouvelle est accueillie avec faste par nombre de compatriotes croyant que c’était enfin la fin de la vie chère qui n’avait que perduré. Mais, ce fut une surprise de constater à présent la stagnation des prix de ces mêmes articles. Pire, des produits comme ‘’Mali Lait’’ et le ‘’Verre 8’’ dont les prix sont restés inchangés au moment de l’embargo se sont récemment retrouvés à la hausse. Eh oui ! La triste réalité établit que dans plusieurs boutiques, le sachet de ‘’Mali Lait’’ qui coûtait autrefois 150 Fcfa est désormais accessible à 200 FCFA et le verre 8 qui était de 100 FCFA coûte maintenant 150 FCFA, donc une majoration de 50 FCFA chacun. Les consommateurs stupéfaits de cette brusque décision en dépit de la levée de l’embargo, attirent l’attention de la Direction Générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence (DGCC).
Moussa Camara
Source : Ziré