Les industriels maliens sont dans la perspective d’aider le gouvernement malien à atteindre son objectif de création de 200.000 emplois dans ce quinquennat. Les mots sont de Cyril Achcar, Président de l’Organisation Patronale des Industriels (OPI), qui invite les autorités maliennes à mettre l’accent sur le développement industriel pour booster l’économie du pays.
« Le développement sans industrialisation est impossible », disent les industriels. Les Industriels maliens sont d’avis qu’il y’a nécessité d’industrialiser le Mali, en vue de booster son économie.
Pour le Président de l’OPI, cela passe par la mise en place d’un budget pour le développement industriel.
Tout en saluant l’octroi de 15,1 % budget à l’agriculture, Cyril souhaite l’octroi d’un budget conséquent à l’industrie. Car toute production agricole tend vers une transformation industrielle.
S’agissant de la promesse des 200.000 emplois d’IBK sous ce quinquennat, Cyril dira cette atteinte est une facilité pour l’OPI qui emploie 50.000 employés pour 80 unités industrielles.
Avec la sécurisation du monde des affaires, la lutte contre la concurrence déloyale, la baisse des impôts, les usines pourraient tripler ce nombre d’emplois qui pourrait atteindre les 150.000 emplois.
D’autres activités industrielles porteraient un coup d’accélérateur à ces emplois ci-dessus cités. Ce nombre pourrait s’augmenter avec les différentes activités industrielles.
Toutefois, dira Cyril, « l’OPI a besoin de l’accompagnement des plus hautes autorités du pays pour réussir le challenge de l’industrialisation du Mali ». Et, cet accompagnement passera par la mise en place de nouvelles unités industrielles, le redémarrage des unités en arrêt de travail, la baisse des taxes et des impôts sur les industries etc.
Aujourd’hui, notre pays se trouve dans une position inconfortable ne lui permettant de booster son développement.
La balance commerciale du Mali est fortement déficitaire (environ 400 milliards de F CFA en 2015, BCEAO). L’importation de produits industriels participe grandement à ce déficit et hisse le Mali au premier rang des pays importateurs de l’UEMOA.
Par ailleurs, le président de l’OPI est d’avis qu’on peut réfléchir aux solutions les plus fécondes pour l’avenir de notre industrie.
Le Mali est un pays pauvre, mais qui regorge d’énormes potentialités de développement, notamment dans les filières porteuses et propices à l’émergence des industries. Les industriels encouragent le gouvernement malien à développer ces filières porteuses pour le bien être des Maliens.
Ambaba de Dissongo
Source: L’Observatoire
