La ville de Bamako à un véritable problème d’assainissement. La situation devient plus compliquer surtout en période hivernale qui avance à grand pas.
Pour pallier aux multiples inondations occasionnant des pertes en vies humaines et de dégâts matériels important, depuis des années, les communes procèdent à des activités de curage de caniveaux à l’approche des saisons de pluies.
A l’intérieur des quartiers, les collectivités sont chargées d’assurer le curage des caniveaux. En ce qui concerne les voies publiques, les grandes artères et les collecteurs, la gestion est assurée par la mairie centrale. Cette année, ces opérations risquent d’être retardées à cause des travaux de réhabilitation qui touchent certains caniveaux. Ce qui fait que les populations craignent déjà les conséquences de ce retard. Cette crainte se justifie par le fait que le ruissellement d’eau entraine la boue et les déchets dans les caniveaux. Le hic, c’est qu’il y a un déficit d’harmonisation des actions. C’est bien de curer les caniveaux, mais c’est encore mieux de ramasser les ordures et éviter que celles-ci ne retournent là-dedans. On constate que cette initiative annuelle des mairies a un goût d’inachevé pour faute de moyen d’évacuation. Sans oublier le mauvais comportement de certaines personnes qui déversent les ordures dans ces caniveaux. Une bonne gestion de ces opérations qui nécessite la participation des jeunes contribue efficacement à la réduction du chômage. Pour des actions qui coûtent des centaines de millions aux contribuables, il y a lieu que les autorités administratives prennent leur responsabilité dans la gestion de ce volet.
Jean Goïta
Source: Le Pouce