Cette session qui va durer 4 jours doit, selon ses initiateurs, permettre aux participants d’appréhender la problématique qui préfigure la gouvernance de la culture ; mieux apprécier la richesse culturelle, la place et le rôle de la culture dans le développement en vue d’une bonne gouvernance des actions dédiées à la culture.
Il s’agit de se doter d’outils pouvant contribuer à relever les nouveaux défis de l’heure et des stratégies développement par la culture ; d’apprécier la nécessaire complémentarité et la synergie d’actions entre les cadres du département en vue d’une meilleure coordination et suivi des programmes et projets culturels.
Enfin, la rencontre vise à doter les cadres et professionnels du secteur d’outils de mesure et de suivi-évaluation des indicateurs de performance des politiques culturelles.
En organisant cette session, l’OIF entend montrer, une fois de plus, toute sa détermination pour la mise en place d’un cadre favorisant l’émergence des systèmes de gouvernance de la culture informés, transparents et participatifs.
C’est pourquoi, à l’entame de son propos, le ministre GUINDO a tenu à exprimer sa gratitude à l’endroit de l’OIF.
Le présent atelier de formation, a-t-il fait savoir, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet d’appui au renforcement des politiques, des industries culturelles et de promotion de la diversité des expressions culturelles (ARPIC), financé par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour 2021-2022.
«Je me réjouis de constater que les cadres et les professionnels de la culture et des statistiques culturelles de mon Département se retrouvent, autour de cette table, pour donner et recevoir, échanger leurs expériences sur les systèmes et mécanismes de gouvernance de la culture et de production des statistiques culturelles », a déclaré Andogoly GUINDO.
Selon le ministre, au cours des vingt dernières années, la culture comme secteur productif a pris une part croissante dans les économies n
ationales.
Il ressort de son propos que les industries culturelles sont devenues des moteurs de croissance permettant la diversification des économies nationales, la génération de revenus et la création d’emplois, et ce, à la fois dans les économies en développement que dans celles qualifiées d’émergentes.
Dans le contexte socioculturel actuel, le ministre a fait constater que la richesse culturelle de notre pays contribue non seulement très peu aux initiatives de développement, mais également subit durement les menaces d’ordre naturel, anthropique.
À cela s’ajoutent aussi les effets néfastes d’un ensemble de crises multiformes, à savoir la crise sécuritaire enclenchée à partir de 2010 et la pandémie de la maladie à coronavirus (COVID-19) à partir de la fin de l’année 2019.
Notons qu’une minute de silence a été observée à la mémoire des victimes des dernières attaques terroristes dans notre pays.
Par Abdoulaye OUATTARA
Source: Info-Matin