Du 16 au 25 novembre 2017, la ville de Bamako, Kayes et Sikasso abriteront la première édition des journées culturelles « A la croisée des chemins ». Ce projet culturel porté conjointement par l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne au Mali et l’Institut français du Mali offre l’opportunité de traiter de l’interculturalité, de l’ouverture aux autres, et de valoriser l’apport de la culture aux différentes problématiques de l’intégration. L’information a été donnée au cours d’un point de presse à l’Institut français du Mali par Corinne Micaelli-Mulholland, Directrice déléguée dudit institut qui était entourée par les organisateurs de l’évènement.
Considérer comme un pays d’accueil pour les migrants ouest-africains et à la fois un pays de transit et d’émigration, le Mali est réputé depuis très longtemps par la grande mobilité de sa population, son brassage et son intégration que ce soit en France ou ailleurs. Au cours de cette mobilité, les migrants maliens ont largement contribué à la promotion internationale de notre riche culture à travers l’art moderne, la musique, la peinture et tant d’autres. C’est fort de ce constat que ce projet « A la croisée des chemins » d’un coût de 17 500 Euro a vu le jour avec comme objectif de mettre en lumière l’apport positif des migrations à la culture et aux pratiques artistiques. D’après Corinne Micaelli-Mulholland, Directrice déléguée de l’Institut Français au Mali, ce projet prévoit différentes manifestations culturelles entre autres des conférences débats, de la danse, des scènes de théâtres. Le projet s’adresse aux personnalités influentes, artistes, étudiants, chercheurs maliens et internationaux. L’ambition du projet est de sensibiliser le grand public par deux grands questionnements « comment la migration sert la culture, et comment la culture sert la migration ? ». Notons que les journées culturelles « A la croisée des chemins » à Kayes se tiendront du 16 au 18 novembre 2017, pour la région de Sikasso c’est du 24 au 25 novembre 2017. Selon, les organisateurs, le choix de ces deux régions s’explique par le fait que les deux villes constituent les plus emblématiques du phénomène migratoire. Quant à la capitale, elle abritera ces journées culturelles du 17 au 25 novembre 2017 dans différentes sites notamment à l’espace culturel Blonba, l’Institut Français, le Musée National avec des tarifs d’entrée allant de 1000 FCFA à 5000 FCFA.
Sidiki Adama Dembélé
Source: Le Républicain