Après plusieurs tentatives de la part des deux partis, et celui de la société civile à trouver une solution à la crise scolaire de cette année, le gouvernement et les syndicats se sont réunis pour la énième fois, après plusieurs mois d’absence de causerie.
Serait-il une moquerie ou un possible à la normale entre le gouvernement et les syndicats signataires du 15 octobre. En tout cas avant –hier, ils se sont rencontrés pour échanger sur la situation. Et selon les syndicats : « qu’ils ne parleront que si le gouvernement ou tout le simplement le Ministre de finance les paye leurs salaires bloqués depuis plus quatre mois. » Extrait du contenu de la lettre de syndicats au gouvernement. Cette fois-ci les syndicats ne parlent plus de l’application du fameux article, mais plutôt de leur salaire. Pendant ce mois difficile, les enseignants maliens vivent misérablement à tel enseigne qu’ils ne parviennent plus à se faire de crédit. Et au lieu de pallier à ce problème, le gouvernement les convie à une autre réunion. N’est-ce pas une moquerie? Sinon comment pouvons-nous qualifier cela ? Déjà l’affaire des enseignants volontaires pourrait ne pas aboutir, puisque, selon les dernières nouvelles, ces enseignants volontaires commençaient à se ranger du côté de leurs ainés pour leur éviter un lendemain malheureux ! Les enseignants signataires du 15 octobre ont tout mis en œuvre pour pouvoir fléchir le gouvernement à leur accorder cette majoration de 10% d’ici 2021, hélas. Mais la lutte a déjà fait ces victimes, car, les parent d’élèves ne savent plus que faire, les enseignants trempent dans leurs propres jeux, le doute d’un côté et la misère de l’autre.C’est l’image que nous pouvons donner de cette caricature de scénarios entre le gouvernement et les syndicats signataires du 15 octobre. Vu que la nouvelle date de réouverture des classes est proclamée pour le 2 juin, d’ici les syndicats et le gouvernement pourraient se concilier afin d’épargner une année vierge à nos enfants, puisque ceux-ci n’ont pas trouvé de satisfaction dans la nouvelle méthode qui est les cours à distance. Il faut que les choses bougent des deux côtés, gouvernement, et syndicats, avant, le 2 juin qui est probablement la rentrée. Même si le contexte pour lesquels les classes ont été fermées venait à être réduire qui va donner les cours à nos enfants ? Les enseignants volontaires ou les enseignants connus par l’État. Pour l’instant rien n’est conclu entre les deux parties, le chemin est encore long à parcourir.
À suivre
Lansine Coulibaly
LE COMBAT