Face à la montée en puissance de la crise du pays de Mouammar Kadhafi, les gouvernements de la France, de l’Égypte, des Émirats arabes unis, des États-Unis, de l’Italie, voire du Royaume-Uni ont, ensemble, fait un communiqué conjoint. De ce fait, ces pays se disent préoccupés des hostilités en cours à Tripoli, capitale libyenne.
Ensemble, ces pays ont appelé à une désescalade immédiate et à la cessation des combats cruels en cours dans le pays. Instamment, ces pays sus dessus mentionnés demandent le retour rapide au processus politique sous des tutelles des Nations-Unies. Dans leur communiqué conjoint, ils ont aussi montré « qu’il ne saurait y avoir de solution militaire en Libye ». « La violence qui y perdure a déjà coûté la vie à près de 1100 personnes. Elle a déplacé plus de 100 000 personnes, et contribue à accroitre l’urgence humanitaire », estime le communiqué qui, en ces termes : « Les affrontements en cours menacent la stabilité du secteur de l’énergie en Libye, voire aggrave les drames humains liés aux migrations en Méditerranée ». Sans détour, les décideurs de ces pays se disent « être profondément préoccupés » par les tentatives menées présentement par les groupes terroristes pour exploiter « le vide sécuritaire » dans le pays.
De par ce présent communiqué, ces États appellent toutes les parties en conflit à Tripoli à se désolidariser des terroristes et individus figurant sur la liste du comité des sanctions des Nations-Unies. Aussi, ces pays frères de la Libye disent réaffirmer leur détermination à voir les responsables de toute instabilité future rendre des comptes.
Après avoir salué les efforts de Ghassan Salamé, représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies à Tripoli, les États ont également appelé tous les États membres des Nations-Unies à « s’acquitter pleinement » de leurs obligations de contribuer à la paix et à la stabilité en Libye, d’empêcher les livraisons d’armes qui sont source de déstabilisation, et de protéger les ressources pétrolières du pays conformément aux résolutions du conseil de sécurité.
Mamadou Diarra
Source : Le Pays