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Crimée: les militaires ukrainiens autorisés à utiliser leurs armes

Les militaires ukrainiens en Crimée ont été autorisés mardi à utiliser leurs armes. Près de Simféropol, plusieurs centaines de Tatars de Crimée se sont rassemblés pour enterrer un des leurs enlevé et torturé selon eux pour avoir protesté contre le référendum.

 

Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk

 

“Pour protéger les vies de nos soldats, les unités militaires ukrainiennes en Crimée ont été autorisées à utiliser leurs armes”, selon un communiqué du ministère. Cette décision fait suite à une attaque contre une unité à Simféropol qui a coûté la vie à un soldat, a annoncé le ministère de la défense.

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a pour sa part prévenu qu’une éventuelle incursion de la Russie dans l’est de l’Ukraine représenterait un acte “scandaleux”. Il a fait le lien entre la crise actuelle avec Moscou et l’avant Seconde Guerre mondiale.

“Rien à voir avec la démocratie”

Peu avant, le président Vladimir Poutine avait paraphé le traité intégrant la Crimée à la Russie, au surlendemain du référendum par lequel les électeurs de la presqu’île ont voté à près de 97% en faveur du rattachement.

Le ministère ukrainien des affaires étrangères a réagi en déclarant que l’Ukraine “ne reconnaîtra jamais” le rattachement de la Crimée à la Russie: l’accord signé à Moscou n’a “rien à voir avec la démocratie, le droit et le bon sens”.

Père de famille torturé à mort

Et près de Simféropol, plusieurs centaines de Tatars de Crimée se sont rassemblés pour l’enterrement d’un membre de leur communauté. Ce dernier a été selon eux enlevé et torturé après avoir manifesté contre le rattachement de la péninsule à la Russie.

Rechat Ametov, 38 ans, a disparu le 3 mars. Sa dépouille a été retrouvée samedi dans une forêt à 20 kilomètres de Simféropol, à la veille du référendum organisé sur l’intégration de la république ukrainienne au territoire de la Russie.

Les chefs de file de la communauté tatare assurent que ce père de trois enfants a été torturé à mort après avoir manifesté contre le référendum.

source : romandie

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